jeudi, juin 11, 2009

Jésus était-il schizophrène ? Et que penser de Jean , schizophrène aussi?


Cela ne fait aucun doute pour moi.

Il subit trois procès ou il est lui même son propre avocat, c'est à dire son pire défenseur. Résultat: peine de mort. Il passe devant les religieux juifs, le roi des juifs et Ponce Pilate qui représente Rome. Le Roi des Juifs Hérode dit de suite de lui: "C'est un fou, il n'a pas à être jugé". Il le renvoie à Pilate. Est-ce Hérode qui comprend le mieux Jésus ? Hérode, est qualifié par Jésus de renard (Lc 13,32)

je ne crois pas que le fou soit mal vu chez les chrétiens, au contraire il tombe de fait sous leur protection, celle due au plus faible. Mais ils vont faire bien pire que les juifs avec l'inquisition, les condamnations pour hérésies, etc... Dès que les chrétiens seront les dominants dans l'Empire Romain et après, ils seront pires que les païens ou les juifs sur la question de la répression des hérésies.

Le schizophrène est-il par nature un hérétique dans un système dominant? Est-ce pour cela qu'il fait peur. Est-ce les plus intelligents des schizos qui sont les plus "dangereux" ? Les projections mentales, qui vont devenir répétitives très vite et se grouper en égrégore mortel, sont-elles des mécanismes de défense contre ce qui est perçu comme "hérétique"? En tout cas il a un problème qui ne fait que s'aggraver jusqu'à la peine de mort où d'un coup il semble se réveiller, mais comme trop tard? "Mon père et moi sommes un, je suis dans le Père et le Père est en moi."

Je n'ai aucun doute sur l'existence d'un juif nommé Jésus. un prophète? le Messie? un fou? Elle est attestée par Josèphe un historien juif qui collaborait avec Rome. "Pourquoi voulez vous me faire mourir?" Jésus répond ainsi directement aux projections mentales qu'il reçoit de la part de ceux qui lui sont de plus en plus hostiles. Il les prend pour ce qu'elles sont vraiment: des tentatives d'assassinat par intention au début, puis en acte "légalisé" ensuite. Il est sensible physiquement, j'insiste sur ce mot, à l'égrégore qui se crée. Ce n'est plus du mental, des projections, c'est devenu une réalité physique. Lorsque cet égrégore est au maximum, il angoisse terriblement, cela se voit dans les heures qui précèdent son arrestation, lorsqu'il prie dans le jardin des oliviers. Il n'est en rien paranoïaque et les schizos qui ressentent ces projections mentales et leurs conséquences non plus. Il s'agit d'une réalité qui vise à le "tuer" et qui in fine le tue bel et bien. Alors pourquoi vouloir "tuer" le schizo-mystique (est-ce un pléonasme?) Jésus?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Flavius_Jos%C3%A8phe
http://remacle.org/bloodwolf/histo [...] tm#GUERRE_
http://remacle.org/bloodwolf/histo [...] 18.htm#III

" Vers le même temps vint Jésus, homme sage, si toutefois il faut l'appeler un homme. Car il était un faiseur de miracles et le maître des hommes qui reçoivent avec joie la vérité. Et il attira à lui beaucoup de Juifs et beaucoup de Grecs (30). [64] C'était le Christ. Et lorsque sur la dénonciation de nos premiers citoyens, Pilate l'eut condamné à la crucifixion, ceux qui l'avaient d'abord chéri ne cessèrent pas de le faire, car il leur apparut trois jours après ressuscité, alors que les prophètes divins avaient annoncé cela et mille autres merveilles à son sujet. Et le groupe appelé d'après lui celui des Chrétiens n'a pas encore disparu."

Un Dieu majeur qui s'est incarné parmi les hommes comme le laisse supposer Flavius Josèphe? Il note que ses disciples lui restent fidèles !

Ce ne sont ni les récits, ni les interprétations sur la vie de Jésus qui manquent, sauf peut-être celle d'experts psychiatres, pour le considérer sous l'angle de la schizophrénie plus que probable. Raison de plus pour montrer que lors de ses procès, Hérode avait raison de ne pas vouloir le juger. J'essaie juste de poser le problème d'un jésus schizophrène. comme l'apotre jean, il en ont le comportement, les caractéristiques, mais je ne suis pas psychiatre, juste je les sens..à travers mon propre vécu de schizo, rien de plus. Il m'a semblé intéressant d'examiner la question sous cet angle, sans s'occuper vraiment ni de foi ni de religion.

Si Jésus était bien schizo, ce dont je ne doute pas un seul instant, pas plus que pour Jean d'ailleurs et même Jean le Baptiste, ...la question véritable est:
s'est-il fait piéger par l'invisible ?

l'invisible piège le schizo en lui renvoyant du vrai. Pour Jésus cela a du passer par les miracles, en lui donnant instantanément tout ce qu'il demandait... Jésus est en face de deux problèmes:
1. Qui est son père véritable. Pas Joseph, c'est quasiment certain, alors qui?
2. Il demande et il reçoit tout ce qu'il demande en actions vraies. Et donc, il s'enfonce de plus en plus dans la "deep experience".
Et puis, lorsque la schizo de Jésus éclate, il devient sdf, perd son job, entend des voix et des esprits, etc...

Il se réveille, il a les mains clouées, l'orage gronde, des nuages noirs, les légionnaires plaisantent, jouent aux dés et montent la garde. Les juifs se sont retirés depuis longtemps. Il ne reste que Marie, sa mère, Marie Madeleine la femme qui l'aime, l'apôtre Jean, schizo comme jésus et c'est pour cela qu'il est le seul à le comprendre un peu. Les autres ne sont pas là...

Et puis se pose cette question: Jésus est-il à gauche ou à droite? Démocrate ou conservateur?
Parce que "ses" églises, celles qui se réclament de lui peuvent être classées à droite très souvent, plus de 80%?. Il n'existe que quelques confréries ou ordres qui pratiquent vraiment certains aspects du christianisme.

Reste la question, celle que pose tous les disciples au début: "est-il le Messie?"


mercredi, juin 10, 2009

Le normopathe Platon a t'il fait assassiner le schizophrène Socrate ?


Une question difficile. Un sujet intéressant il me semble.

"Les hallucinations auditives de Socrate, que ce dernier attribuait à un dieu (Apollon) et qui l’interrompent dans ses paroles ou dans ses actes, ressemblent, pour les médecins du XIXe siècle, à des symptômes d’aliénation mentale. En effet, les récits sur certains épisodes de sa vie décrivent des comportements inexplicables, tels le fait d’interrompre une discussion, d’agir comme s’il était seul, puis de reprendre la conversation comme si rien ne s’était passé."

http://fr.wikipedia.org/wiki/Socrate

Ainsi à l'origine de la philosophie se trouverait la psychose d'un homme.Socrate schizophrène, c'est pour moi une intuition, une réalité car j'ai l'impression de comprendre ses comportements ou certains d'entre eux. Une psychose qui semble avoir été diagnostiquée dans son cas. Oui mais pourquoi cette mise à mort?

La négation d'un crime, c'est connu... Et Pourquoi, comment cet assassinat de Socrate? D'abord par un égrégore: projections, calomnies, railleries, insultes, campagne de diffamation....jusqu'au procès de mise à mort.

La schizophrénie de Socrate est visible de tous, elle s'aggrave avec le temps. Au début, il n'est pas perçu comme dangereux, mais comme un original, un colérique à la langue bien pendue, etc... Mais il dérange, il lit et les âmes et les messages... Une personne à éliminer. L'égrégore, ceux qui voulaient l'éliminer ont très bien su le fabriquer. Le pire avocat de Socrate? Lui même !Encore une preuve de sa schizo bien réelle. Pourquoi les normaux projettent-ils vers un schizo qu'ils repèrent si facilement?

La question est: Pourquoi Athènes ressent-elle Socrate comme un danger pour le condamner à mort ? Bon, ce "couillon" de schizo, :lol: , je blague, je blague, (on peut bien rire de soi même, non?) veut se défendre lui même et il n'a pas conscience ou trop bien d'être le pire avocat qui soit. Même ses accusateurs auraient été meilleur avocats que Socrate lui même pour défendre lui même. On le condamne et on lui demande de fixer sa propre peine. On ne veut pas le condamner à mort donc. Ce "couillon" va répondre qu'il veut être récompensé! Il se prend la peine de mort. La question: que cherchait Socrate? Ou que cherchait l'invisible derrière Socrate?

A partir de quel moment les projections des normaux d'Athènes sont elle un véritable acte criminel contre Socrate, avec une intention très claire de le "tuer", de l'éliminer? Dès le tout début. Socrate en schizo a compris tout de suite ce dont il s'agissait et il développe ses symptômes comme une protection pour dire: "je suis inoffensif". Était-il si inoffensif que cela?
Dans l'acte d'accusation, il est accusé de corrompre la jeunesse, de ne pas respecter les Dieux de la cité, etc... Tout est-il faux dans cet acte d'accusation?

Encore des questions:
1. Aristophane se moque ouvertement de Socrate dans ses pièces avec une intention de le "tuer". Pourtant, ses pièces le montrent assez, c'est un humaniste. Alors pour cette intention délibérée de "tuer" Socrate? Par quoi se sent-il en danger?
2. Socrate ne provoque t'il pas la situation lui même. Quelle idée que de se faire sacrer comme l'homme le plus sage de Grèce par l'oracle de Delphes? Bon, ce n'est pas lui qui fait la demande, mais le résultat est le même: c'est une forme de provocation.
3. Et pourquoi Socrate s'en prend t'il à ces vipères de Sophistes comme Jésus s'en prendra aux Pharisiens. Est-il libre en faisant cela?
4. Quel est le degré de manipulation de l'Invisible sur Socrate?

Les normaux sont -ils bien conscient de leur volonté de tuer? Oui, et même avec préméditation !
Bon dans leurs lois ils ne risquent rien, sauf que... Mais de quoi veulent-ils se protéger en faisant cela? Du schizo ou de l'invisible derrière le schizo?

Il est reproché à Socrate de ne pas honorer comme il se doit les Dieux d'Athènes. Il est donc perçu comme hérétique. http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9r%C3%A9tique
Cela ne mérite pas la peine de mort à Athènes, sauf que Socrate provoque les juges lors de sa condamnation. Il veut être récompensé, pas puni. Il n'a fait que du bien à sa ville! Al Capone disait aussi qu'il n'avait fait que du bien à Chicago. Que ce serait-il passé si Jésus et Socrate avait eu accès aux traitements de la Schizophrénie?

Dans le cas de Jésus et de Socrate, il est possible de voir de suite cette formation d'un égrégore mortel. Cela commence par des railleries, des insultes, des provocations et cela ne fait que s'amplifier dans un seul but, tuer! La solution passe par l'élimination du schizo qui dérange.
Leurs histoires très similaires sont sans équivoques. Au début de son ministère, Jésus est heureux, il parle du royaume des Cieux, des béatitudes. A la fin, il ne fait que se défendre contre les attaques qui fusent de tous cotés. Socrate ne s'attend pas à un tel procès qu'il trouve absurde, sans fondement, sauf que ce procès le tue bel et bien. Il s'agit de réalité, pas de problèmes secondaires comme voudraient le faire croire les normaux qui savent très bien ce qu'ils font lorsqu'ils enclenchent ce processus projection-égrégore mortel-assassinat (peu importe la manière, souvent à petit feu, caractéristique d'un égrégore). Les faits sont là ! :jap:

L'essentiel, qui est derrière le schizo, que lui voit ou entend, qui donne des indications précises et exactes et que les normaux ne voient pas ou n'entendent pas: l'invisible sur lequel est connecté le schizo. Cherchent-ils à tuer ou à comprendre avec leurs moyens?

Pour moi Jésus et Socrate se font pièger par l'invisible et s'enfoncent de plus en plus dans ce contact privé avec cet invisible. Cela les isole de plus en plus du monde et de la cité. Ils ne se rendent plus compte combien ils provoquent les normaux. La haine grandit et s'exprime lors des procès. Condamnés à morts, ils se sentent abandonnés par l'invisible. Comme un réveil. Puis la schizo reprend le dessus et ils se tournent vers l'invisible pour trouver le salut dans une promesse, juste avant de mourir.

Il ne s'agit pas de théories mais de prendre appui sur deux exemples célèbres pour à partir de leurs cas, il existe une abondante documentation, en tirer des éléments utiles pour mieux se comprendre. Pour ce faire, je ne m'occupe en rien du coté spirituel ou philosophique et j'en reste à la schizophrénie qui me semble une évidence dans le cas de Jésus et de Socrate.
Voici par exemple une première observation:
1. MÉFIEZ VOUS DES INFORMATIFS VRAIS DANS L'INVISIBLE ! posez vous la question de savoir si l'invisible ne cherche pas à vous piéger par ce moyen.
2. Il découle de cela que plus le schizophrène fait des incursions dans l'invisible, plus il s'enfonce dans sa schizophrénie jusqu'à l'irréversible.

Les questions sont elles en soi une forme de réponses? Il n'est pas possible de répondre en disant ceci est la vérité. Il n'est que possible de répondre en disant: ceci est une hypothèse et rien d'autre. Elle a le mérite d'être écrite et donc d'être discutable. Quelle est donc cette hypothèse? Elle accorde une sorte de bénéfice aux normaux pour expliquer leurs comportements criminels. Ils n'ont pas accès à l'Invisible, mais comprennent que le schizo lui possède un accès direct et privilégié. Les normaux en sont jaloux. relisez les évangiles et les propos des docteurs d'Israël:
"Dieu te parlerait à toi, qui n'est rien, et nous qui sommes docteurs, qui connaissons les écritures, qui respectons les lois et tous les commandements, Il ne nous parlerait pas! "

C'est ce même type de jalousie des normaux contre Socrate dont il faut rappeler qu'il fut consacré par l'oracle de Delphes comme l'homme le plus sage de Grèce. Alors les normaux veulent savoir et c'est pour cela qu'il vont "titiller" le schizo. Mais comme les schizos leur renvoient souvent des paroles dures, sans concessions, des paroles qui viennent de l' invisible en fait, les normaux se vexent vite et leur haine grandit. Les normaux voulaient des louanges hypocrites, tout ce qui plait aux puissants dans nos sociétés ou cela fait partie du rituel du pouvoir. Sauf que le schizo retransmet tel quel ce qu'il reçoit de l'invisible et ce dernier n'a visiblement que très peu de considération pour les puissants où ceux qui sont dans cette illusion, en vie dans ce monde. A partir de là, le schizo scelle son sort. Un bon conseil: méfiez vous de l'invisible si vous voulez vivre vieux! (je blague.. :lol: )

Le problème du schizo est en fait un problème à multiples. Je m'explique:
1. Son informatif qui vient de l'invisible est vrai.
2. plus il se connecte à l'invisible, plus il est schizophrène.
3. plus il se connecte à l'invisible, plus il se déconnecte du réel et des autres.
4. plus il se déconnecte des normaux, plus ceux ci, comme s'ils voulaient savoir l'agressent.
5. comme l'invisible parle un autre langage, le schizo pourait servir de traducteur pour convertir le langage en non vie de l'invisible (souvent un informatif très pur) en langage de vie (souvent un descriptif) sauf que cela ne lui attire que des ennuis.
En conclusion, bien des schizos ont compris qu'il valait mieux se taire, sauf que l'invisible les pousse....

Ce que l'on remarque dans les vies des schizophrènes probables de Jésus et de Socrate, c'est comment les normauxpathes les poussent dans leurs extrêmes limites et ce jusqu'à la mort "légalisée", pour accéder à l'invisible. Regardez ce qui se passe ensuite. Combien de dizaines de milliers de livres, si ce n'est de centaines de milliers n'ont-ils pas été écrits sur Jésus ou sur Socrate. Comme quoi, des milliers d'années après, les normauxpathes se posent toujours la question: Qu'y avait-il derrière ces schizophrènes. :lol: Ils n'auront jamais la réponse puisqu'ils ont supprimé la porte qui permettait d'y accéder. Toute l'intelligence des normauxpathes....

Tant qu'ils étaient en vie, ces schizos faisaient rire, ils n'étaient pas pris au sérieux, ou bien généraient des haines incroyables contre eux. Une fois morts, ils sont appréciés et aimés....
Décidément, allez comprendre les normaux!

Il est plus que très fortement probable que les Prophètes d'Israël étaient des schizos, il faut même se demander si ce petit peuple n'a pas une prédisposition à la schizophrénie, ce qui pourrait être vérifié de façon statistiques, ils ne manquent pas de bons docteurs en Israël. Si l'on regarde même dans le cas de Mahomet, il souffre d'une anomalie cérébrale, il le reconnait lui même en disant qu'il n'est pas un élément e la révélation qui ne soit fait sans douleurs dans sa tête. Il semble même qu'il meure de cela à la fin. La schizophrénie est-elle à la base des religion "révélées?". Ou bien les religions sont-elles schizophrènes?

Un rapport avec l'intuition? Oui, pour comprendre le sens. Un poltergeist n'est pas une hallucination, c'est une réalité physique, c'est mesurable. L'intuition intervient pour en comprendre le sens. En fait, je suis face à un réel mystère. Je n'ai que des questions, pas véritablement de réponse. Une confiance s'est installée avec la Divinité au Masque Sans Visage, j'ignore qui Elle est vraiment, sauf qu'Elle a beaucoup d'humour et qu'Elle est capable de faire dans la réalité physique des choses stupéfiantes. Mais même si j'ai confiance dans ce contact venant de l'invisible, je garde mes distances et je reste très prudent. Je vérifie toujours et je n'accepte jamais rien sans vérifier et me demander où l'invisible veut en venir vraiment. C'est à mon avis un des grands dangers de la schizophrénie, celui où le schizo se trouve confronté à un informatif vrai en provenance de l'invisible. Il a vraiment de quoi perdre la tête plus il va avancer...

Les autres projettent sans arrêt et déforment...de ce fait ils ne peuvent pas vraiment comprendre. pour comprendre, il faut rester le plus neutre possible, ne pas se laisser influencer, surtout par soi même, ce qui est bien le pire, etc.... C'est une Athanatos, et tous les Athanatos peuvent agir sur la réalité physique de façon spectaculaire et totalement incompréhensible en l'état actuel de nos modestes connaissances sur la réalité physique, dont nous ne savons au plus qu'à peine 5% et encore....

Il faut rester modeste, et juste prendre cela très cool et le plus neutre possible ou même avec humour, sans se prendre au sérieux. c'est déjà bcp.... Une réalité physique c'est une réalité observable et mesurable, pas une hallu donc. de fait n'importe qui peut observer et mesurer...sauf que...les modifications sont intentionnelles et que l'intention vient d'un Athanatos et donc que l'intention réelle n'est elle pas du tout observable ni mesurable. seules les conséquences sont observables, mais avec les Athanatos, il faut toujours rester prudent, sur tout.

Par exemple, dans le procès de Socrate, le principal de l'accusation n'est pas formulé, mais il est bien question de fait d'accuser Socrate d'avoir causé la ruine d'Athènes. Cela vient du fait qu'Alcibiade était un disciple de Socrate et que c'est ce même Alcibiade qui avait préconisé la désastreuse expédition de Sicile. Pourquoi si Socrate était l'homme le plus sage de Grèce, n'a t'il rien fait pour empêcher Alcibiade de lancer sa cité dans une aventure périlleuse? C'est en cela qu'il est accusé d'avoir corrompu la jeunesse et considéré comme responsable des malheurs. L'accusation n'est pas si fausse. Et c'est pour cela qu'il faut se méfier des Athanatos, des "messages", des informatifs, surtout s'ils sont vrais, car NOUS NE CONNAISSONS PAS LES INTENTIONS RÉELLES ET FINALES DES ATHANATOS.

C'est exactement ce que dit Socrate, il n'est pas responsable des actions des autres, ni même de l'usage qu'ils peuvent faire de son enseignement ou de ses recherches. Mais le tribunal juge qu'il est bien responsable. Il ne faut pas sous estimer l'impartialité et l'objectivité du tribunal. Penser que Socrate est le bon et le Tribunal la brute et les accusateurs les truands serait bien simpliste.

Socrate s'est fait "pièger" par l'invisible , c'est ce qui aurait du être dit publiquement devant cet honorable tribunal d'Athènes et d'expliquer pourquoi et comment. Sauf qu'il n'y avait personne pour défendre cette thèse.

C'est mon point de vue, mais je crois que les accusations ne sont pas sans fondements, même si précédées d'une série de campagnes de railleries, de calomnies. De même, les accusations contre Jésus sont vraiment fondées si l'on se place du coté des Pharisiens par exemple. La suite montrera qu'il essaie bien de créer un mouvement qu'il faut qualifier de sectaire et qui va contre le système dominant. Je dis cela pour se projeter si possible un peu dans les époques et essayer de comprendre par soi même en oubliant les versions rabâchées depuis des milliers d'années. Les Pharisiens sont-ils les méchants? Pas si sur.

Ont-ils dit des choses vraiment nouvelles? par exemple le "aimez vous les uns les autres" de Jésus se trouve déjà dans l'Ancien testament. De même les prétendues nouveautés de Socrate en matière de Philosophie, cela faisait des millénaires que des philosophes les exploraient, comme Thalès par exemple. Socrate et jésus sont jugés "dangereux" car ils vont contre le système dominant dans lequel ils se trouvent respectivement. C'est un réflexe classique de Système dominant mais la schizo devient alors un danger car les schizos ne peuvent vraiment se défendre et sont pour eux même les pires avocats, ceux qui ne font qu'aggraver les choses. Si en plus l'Invisible joue en donnant systématiquement du Vrai aux schizos, ces derniers vont s'enfoncer dans les contacts avec l'Invisible dans des deeps expériences et se déconnecter de plus en plus du système dominant, ce qui cause leur perte. Ils ne causent pas leurs propres pertes puisque in fine ce sont bien eux les gagnants. Eux survivent dans les œuvres et ceux qui les ont condamnés ont disparu dans l'oubli quasiment total.

Ce ne sont pas les schizos qui causent leurs pertes mais ce sont ceux qui s'en prennent aux schizos qui délivrent un informatifs ou des actions "vraies". Ceux qui s'en sont pris à Jésus, Socrate, Jeanne de france, etc... ont causé eux même leur propre perte et ce bien plus loin que tout ce qu'ils pouvaient imaginer et concevoir au moment des faits. Et pourtant, c'était des docteurs, des rois, des généraux, ...toutes des personnes que l'on aurait pu croire "intelligentes".

Pour ma part, je ne les considère pas comme des boucs émissaires, même si dans le cas de Jésus l'expression est utilisée dans "l'agneau qui ôte les péchés du Monde" ou qq chose comme cela.
le scénario est:
1. le schizo tombe sur un informatif ou des actions vrais. Il veut en savoir plus.
2. les normaux s'aperçoivent de cela et veulent aussi en savoir ou en avoir plus.
3. L'invisible donne, le schizo est de plus en plus schizo, les normaux veulent de plus en plus savoir...le jeu subtil de l'invisible ne peut plus être arrêté à un moment donné.
4. S'en prendre au schizo est une erreur majeure qui produit l'effet inverse et répand l'incendie au lieu de l'éteindre.

Jésus reçoit la visite de nuit de la part de Nicodeme qui est un éminent docteur et savant juif et ce dernier ne comprend rien à ce que dit Jésus. Nicodème sera cependant le seul à prendre un peu la défense de Jésus lors du Procès devant les juifs conduit par Caïphe. De même Socrate est entouré par l'élite intellectuelle d'Athènes, Platon n'est pas le seul à l'écouter assidument et à se rendre compte que l'informatif de Socrate est vrai. C'est d'ailleurs ce qui sert de base à l'accusation pour le procès: Socrate corrompt la jeunesse et l'élite intellectuelle. L'ironie de Socrate ou d'un Jésus, ce dernier n'en manque pas non plus, cela fait partie d'un procédé pédagogique. C'est donc une chose secondaire face au problème que posent des informatifs ou des actions vraies. Socrate et Jésus sont des mortels, ce que je veux dire par là, c'est que leurs véhicules corporels sont dans le temporel et que ceux ci doivent disparaître à un moment donné. Plus tôt , plus tard, ne change rien à cet aspect d'une destinée de mortel. Nul ne peut échapper à cela et c'est la base de cette distinction très nette comprise très tôt par les grecs entre ces deux concepts: Thanatos et Athanatos.

Il est une chose importante et que personne, aucun historien ne prend la peine de se pencher sur cela, c'est que Socrate n'est pas le seul schizophrène a faire passer à Athènes les messages venant des Athanatos. Il en existe un autre moins connu, plus spectaculaire, c'est Gylippe. Juste avant l'expédition de Sicile, des statues sont mutilées et on ne saura jamais la vérité sur cette affaire qui coutera à Alcibiade le commandement en chef du corps expéditionnaire d'Athènes et de ses alliés. Et Alcibiade était le seul à pouvoir conduire cette expédition très hasardeuse avec des chances de succès. Nikias et Démosthènes qui le remplacent font de leur mieux et Syracuse est sur le point de capituler. Arrive le général Gylippe de Sparte, armé de son bâton et de très maigres renforts et qui fixe ses conditions à Athènes: "je vous laisse 5 jours pour évacuer entièrement la Sicile". Bien sûr, les Athéniens se moquent de lui, ne le prennent pas au sérieux, mais ils déchantent vite. Ils perdent les batailles clés des Epipoles et du Plemmyrion, et se retrouvent encerclés. Ils perdent même les batailles navales, veulent fuir par terre et sont exterminés ou réduits en esclavage. Un désastre total. Puis ce sera la chute d'Athènes qui doit raser ses longs murs. C'est de cela dont on veut accuser indirectement Socrate lors de son procès, non pas comme un bouc émissaire mais comme un corrupteur des "valeurs" d'un peuple. Alcibiade, son disciple a rallié Sparte et a joué un grand rôle dans la défaite d'Athènes, notamment avec la fortification de la place stratégique de Dékélie. Le désarroi d'Athènes est total. Les hommes se sentent comme victime de la colère des Dieux. S'en prendre à Socrate c'est s'en prendre aux Dieux qui sont derrière lui et que l'on ne peut atteindre. Une erreur classique due à l'aveuglement. Tout n'est pas faux dans le procès, sauf ce point qui est la clé du procès. En cela, et Socrate, et Athènes ont été piégés par les Dieux.

Le schizo Socrate, celui de la réalité, pas celui des contes de fées dans les milieux intello, était un quasi sdf, très pauvre, qui entendait un daemon lui parler dans sa tête, incapable vu son handicap de faire vivre sa famille et qui souffrait de logorrhées chroniques.

Et puis comment ne pas suspecter Platon, le bourge intello qui se donne le beau rôle, qui fait de Socrate un martyr une fois mort, tout cela pour vendre ses bouquins, son platoniscisme
insipide parfois (souvent? très souvent?). Platon est-il un normauxpathe de plus qui se rend compte de la créativité du schizo Socrate et qui cherche à le voler, ce qui est toujours plus facile une fois mort et même, l'histoire de Van Gogh le montre, cela rapporte bien plus et c'est peu dire.
Non, Platon, on peut se demander s'il n'est pas impliqué de façon criminelle dans le procès de Socrate vu qu'il en a tiré un intérêt évident. Avant de rencontrer l'inclassable Socrate, Platon a l'honnêteté de le reconnaitre, il était le plus nullissime des écrivains. Alors pour sortir des sentiers battus par la propagande massive des normauxpathes, Platon a t-il fait assassiner Socrate de façon légalisée pour le voler? Il en avait largement les moyens au vu de sa position sociale.

Socrate n'est qu'un schizo perdu dans une lutte féroce entre normauxpathes pour s'assurer le contrôle de la Grèce. Un conflit politico militaire entre deux partis, les conservateurs, oligarques, propriétaires et que l'on pourrait classer à droite ou même souvent dans l'extrême droite, et de l'autre coté, les démocrates, les "arrivistes" du peuple (démos presque daemon :lol: ) qui sont entreprenants, réclament des droits, font des affaires etc... La mutilation des statues avant le départ d'Alcibiade, un patricien richissime qui comme Caesar à Rome, choisit le camp du démos, par opportunisme politique, est un coup probable du camp adverse, celui des conservateurs, pour renverser la démocratie et faire échouer l'expédition de Sicile et ils vont réussir. Pauvre schizo Socrate, qui vit dans son monde pour échapper peut-être à cet univers impitoyable. Il innove, il crée et il ne tire pour lui même aucun bénéfice, sauf une condamnation à mort qui arrange ceux qui d'une certaine façon (d'une façon certaine) le volent. Ils ne feront que cela, exploiter ce filon....

Je pense que les schizos sont créatifs parce qu'ils semblent ne pas avoir peur d'aborder les hypothèses, même les plus folles, sans oublier que ce ne sont que des hypothèses. Socrate souffre de logorrhée chronique et je comprend un peu cela car j'ai ce problème aussi dans mon diagnostic. Écrire est un très bon traitement. Parler ne fait qu'amplifier la schizo et ce symptôme particulier. Voilà, il ne s'agit que de cela. Mais le cas de Socrate est fort intéressant car il est incroyablement moderne, on pourrait même dire d'actualité ou presque. Question droits d'auteurs et propriété intellectuelle, il pèse très lourd mais c'est du virtuel au vu de la loi car les paroles ne peuvent justifier des droits. Socrate cause, Platon note tout et publie et enseigne ensuite en faisant payer.... :hello:

La schizo de Socrate, que je la "sens", je ne suis pas apte à la diagnostiquer du tout, mais en parler est fort instructif. Je crois même que cela aide beaucoup pour comprendre son propre cas et l'intérêt c'est qu'il existe une abondante documentation, plus ou moins exacte, peu importe, en discuter ne fait aucun tord, au contraire, on le voit bien avec les innombrables commentaires de leurs livres par les juifs et qui sont réputés pour être un peuple "intelligent". Donc une autre question concernant le schizophrène Socrate. Est-il de gauche ou de droite? Parce que c'était la base de toute cette agitation en Grèce, de ces guerres entre cités, ce conflit politique majeur entre conservateurs et démocrates. Sarkozy veut éliminer l'esprit 68. Finalement rien de bien nouveau sous le soleil? Ce problème des projections est un réel problème qui empêche souvent d'avancer. C'est pour le contourner que les juifs ont compris qu'il fallait discuter des cas présents dans leur longue histoire, façon de se comprendre à travers des autres, qui ne projettent plus rien, puisqu'il ne reste que la mémoire d'eux et de leurs vies.

Socrate pouvait être violent, il était quasi sdf, incapable de faire vivre sa famille, inapte à toute sortes de choses, souffrant de logorrhées, entendant une voix dans sa tête, son daemon qui lui donnait le "Non" ou "faux". Et le gros problème de Socrate, son immense problème, c'est que le faux donné par son daemon était toujours juste, exact. Le faux était bien faux. Voilà, je ne trouve aucune sagesse là dedans. Juste un schizophrène, handicapé, inadapté, s'enfonçant de plus en plus dans sa schizo, et face à un gros problème: qui lui donne un faux exact et pourquoi? Les normaux trouvent-ils Socrate sage comme pour s'excuser du crime commis et c'est bien d'un crime qu'il s'agit et même d'un crime contre l'humanité. Facile de voler, de spolier, ou d'assassiner des schizos qui ne peuvent pas se défendre.

Les Dieux font comme un cadeau à Socrate, ce "Non", ce "Faux" qu'il perçoit de façon exacte dans sa tête. Il est le seul à comprendre vraiment ce dont il s'agit et c'est pour cela que les Dieux (Athanatos) l'ont choisi. Cela en fait le plus créatif des philosophes mais il n'en tire aucun avantage. Est-ce les normaux qui le réduisent à la misère pour le voler (Platon ne fera que cela à mon avis) et ensuite le mettre à mort et exploiter le filon Socrate ? Cela fait partie des problèmes rencontrés par les schizophrènes parmi les normaux. Les exemples ne manquent pas.

Intéressons nous à PLaton. L'hypothèse que je pose ici est totalement originale, il est le commanditaire de l'assasinat de Socrate pour le voler, en totale impunité, un procédé de normauxpathes classique face à un schizo très créatif.
Il est en tout cas certain que Platon appartenait à une famille aristocratique. Du côté de son père, la généalogie est cependant des plus douteuses : Ariston prétendait en effet descendre de Codros, dernier roi légendaire d'Athènes. La généalogie est plus certaine du côté de sa mère, Périctionè : elle descendait d'un certain Dropidès, proche de Solon. Elle était également la cousine germaine de Critias et la sœur de Charmide, deux des Trente Tyrans d'Athènes en -404.
Déjà un lien évident avec ceux qui décident ou des raisons politiques du procès contre Socrate.
la philosophie occidentale n'est qu'une suite de notes en bas de page aux dialogues de Platon.
Platon notait tous les entretiens avec Socrate. Il savait la valeur inestimable de ce qu'il notait.

Platon avait les relations les plus intimes avec le parti oligarchique qu'il honnissait, et semble n'avoir pas été insensible à la célébrité de sa famille, qu'il mentionne dans le Charmide et dans le Timée. Il est le petit-neveu de Critias et le neveu de Charmide, tous deux du Conseil des Trente Tyrans, un régime de terreur imposé par Sparte à la fin de la guerre du Péloponnèse, pendant neuf mois, en -403. Critias et Charmide étaient aussi tous deux disciples de Socrate.
Des disciple qui vous veulent du bien comme pour Jésus?
Malade, il n'assista pas à la mort de Socrate en -399. Inquiet sur le sort des disciples de Socrate. Platon fonda, à Athènes, près de Colone et du gymnase d'Acadèmos, en -387, une école, l'Académie, sur le modèle des pythagoriciens. Il y enseigna pendant quarante ans.
« Platon, je crois, était malade. » On ne saurait mieux faire sentir l'incertitude des relations entre Socrate et Platon que par ce je crois écrit par Platon, à propos de lui-même.
Cool, juste des questions à partir d'exemples pour essayer de comprendre... :hello:

Le daïmon (δαίμων) Dans ses dialogues, Platon montre un Socrate qui entend une voix en lui-même, la voix de la conscience morale (cf. l’épisode du refus de s’évader dans le Criton) qui apparaît liée aux crises de paralysie. Le bon génie, ou δαίμων, de Socrate apparaît comme la voix qui lui disait ce qu’il ne devait pas faire, elle n’est donc pas protreptique mais aprotreptique. Le démon de Socrate a donc la même fonction vis-à-vis de Socrate que Socrate lui-même vis-à-vis de ses interlocuteurs. Je ne vois pas ce que des informatifs vrais ont à voir avec la parano ?

l'accord comprend une mesure d'amnistie générale, interdisant à quiconque de rappeler le passé sous peine de mort : « Nul n'aura le droit de reprocher le passé, aux Trente, aux Dix, aux Onze et aux anciens gouverneurs du Pirée, ni même à ceux-ci après leur reddition de comptes » (Constit. Ath., XXXIX, 6). En vertu de cela, ce sont les accusateurs de Socrate qui auraient du être poursuivis et condamnés.

Mon hypothèse n'est bien sur qu'une hypothèse, mais c'est un schéma classique, souvent occulté que l'on rencontre chez bien des schizophrènes célèbres et innovants qui sont d'une bien plus grande valeur morts que vivants, les normauxpathes le comprennent vite. Platon n'assiste pas au procès, soit disant malade ou bien pour ne pas apparaitre dans son vrai rôle de commanditaire qui sait que tant que Socrate est vivant, il ne peux pas publier librement tout ce qu'il a soigneusement noté et copié. Socrate un danger pour Athènes? Allons donc, sa schizophrénie est dégénérative, elle a du empirer au point que ses dix dernières années se perdent. Il est ce qu'il est vraiment, un schizo qui a perdu pied avec la réalité, facile à faire condamner dans un procès ou comme tous les schizos il est bien pour lui même son pire avocat face à des normaux majoritaires à plus de 99% et qui vont fonctionner en normaux. Non, la mort de Socrate intéresse et ils sont nombreux à vouloir l'héritage de toutes ses innovations. Sauf qu'il semble vouloir vivre encore et toujours, même si de plus en plus délirant probablement ou déconnecté de la réalité.
"Un de ses disciples, Euclide de Mégare, en 405 av. J.-C., fonda la première école des "Petits socratiques" : le mégarisme
Les dix dernières années de la vie de Socrate sont presque totalement inconnues. En 400 av. J.-C., un autre disciple, le provoquant Antisthène fonda la deuxième école des Petits socratiques : le cynisme. L'année suivante, Aristippe fonda la troisième école : cyrénaïsme."

Vu l'état mental de Socrate, son procès ne pouvait pas avoir lieu. De nos jours je pense que des psychiatres s'y seraient opposés. Le récit de Platon ne semble pas conforme, surtout qu'il n'y était pas, cela ressemble comme pour Jeanne de France à une carte postale truquée pour la postérité, embellie mais où l'essentiel n'y est pas.

Socrate, comme Jésus, comme d'autres schizos, parle mais n'écrit pas. C'est lui qui souffre de logorrhées qui devaient être délirantes comme sa schizo n'était pas traitée vers la fin de sa vie. Il n'était plus un danger pour personne, sauf que sa vie même dérangeait. Platon allait très bien. un pur aristo qui savait très bien parler, lire, écrire et donner des cours dans son école. Un surdoué certes, mais un normal adapté. Et il n'est pas plus présent au procès que les apôtres sauf Jean ne seront au pied de la croix. Là aussi, cela pose des questions.... Il existe comme une sorte de synchronicité entre cette absence des "disciples normauxpathes" lors des procès et des exécutions ou crucifixion et le moment le plus important de la vie de celui qu'ils ont choisi pour maitre, rabbi, messie, peu importe. Ils manquent l'essentiel ! Étrange en soi, non? Ne sont-ils pas aptes à comprendre ou bien simplement plus complices de ces exécutions qu'ils ne veulent le dire?

Peut-être ne voulaient-il pas "voir". C'était la chose la plus importante à voir pourtant, celle ou le schizo se réveille et comprend, comme Jeanne sur son bucher, Jésus sur sa croix, Socrate dans sa prison. Un instant le schizo s'aperçoit qu'il n'a que très peu de vrais amis, de ceux qui l'aiment vraiment pour ce qu'il est, ou pas du tout, comme Jeanne qui est bien seule. Les voix les ont quittés. Ils vont mourir. Alors quoi d'autre si ce n'est l'espérance. Ils se souviennent que l'informatif qu'ils ont reçu était vrai. Ils s'en remettent à cet "invisible" qui les a conduit....

Et puis cette affaire pose avant tout le problème de l'héritage. Comme pour Jésus, il sont nombreux à se rendre compte de la valeur exceptionnelle des innovations lancées par un schizophrène, totalement inadapté au monde dans lequel il vit.

Pour Socrate, nous le voyons, plusieurs écoles se créent à partir de ses idées. Il ne nous reste de nos jours que Platon ou presque. Mais Platon est-il fidèle à Socrate, le vrai Socrate, celui qui enseignait dans les rues sans se faire payer pour ses cours d'une valeur inestimable. Je ne crois pas du tout. La version donnée par Platon est une pure version de normopathe, de bourge aristo qui appartenait à l'élite sociale et culturelle d'Athènes et qui verse à droite si ce n'est plus.

C'est très similaire pour Jésus où l'on retrouve cette récupération à droite, de bon ton, très édulcorée, très caviar, d'un enseignement donné gratuitement, dans la rue, par un schizophrène, Jésus en a tous les comportements et même les symptômes. Mais comment un Paul, l'apôtre autroproclamé dira de lui Jean qui le détestait, peut-il parler d'un Jésus qu'il n'a pas écouté.

Nous sommes en présence de normopathes intelligents, qui ont compris qu'ils étaient en présence d'un véritable filon et qui voulaient l'exploiter dans leur propre intérêt. Platon y réussira très bien. Il y réussira d'autant mieux que Socrate n'était plus là pour apporter quelque contradiction que ce soit, à son habitude, dans la rue. Pour Jésus, c'est la même question: les apotres normopathes, visibles du fait qu'ils n'étaient pas au pied de la croix, n'avaient-ils pas un intérêt dans la disparition de leur maitre? Rien de bien nouveau sous le soleil....

Attention, il ne s'agit que d'hypothèses. Platon était peut être juste un aristo surdoué qui se cherchait, qui découvre Socrate et devient un assidu de ses cours. Il ne veut pas se montrer au procès par prudence, vu sa position sociale et donc sa bonne lecture des codes non écrits dans la société d'Athènes. Il restitue une oeuvre extraordinaire qui contribuera beaucoup à la légende de Socrate.