lundi, juillet 11, 2011

Fleur de songe, au fond du clair-obscur.

Bon début de semaine mes Amies. Les premiers chardons bleus, je trouve qu'ils sont en avance cette année. C'est le début, ils commencent juste à bleuir. C'est ma fleur préférée. Sur la photo, des petits escargots parasites qui essaient de trouver un peu d'humidité par ces chaleurs de juillet.
Ivano

Je cherche des poésies au sujet des chardons bleus et je tombe sur des textes quasi mystiques. Serait-ce donc une des symboliques de cette fleur, si bien perçue par nos poètes?


Jean LORRAIN (1855-1906)

D'après un Jacquemain

C'était un grand bois calme aux troncs baignés d'azur.
Une tête d'angoisse aux yeux d'illuminée
Flambants et bleus, pensive et de pleurs ravinée,
S'y dressait, fleur de songe, au fond du clair-obscur.

Tête de sainte errante ou de suppliciée ...
Une énorme couronne au bois piquant et dur,
La couronne du Christ étreignait ce front pur
Et doux, striait de sang la face extasiée.

Et tandis que les yeux allumés de ferveur
Défaillaient et brûlaient, à la fois fous et vides,
Entre ses pauvres mains de bleus chardons rigides

S'écrasaient sur sa robe à la place du coeur.
Oh ! ces yeux suppliants, enivrés et livides,
De femme au front saignant d'épines, ô Douleur !
 

Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630)

Ô divine Inconstance, aie pitié de moi
Guéris en me blessant ma plaie et mon émoi,
Pardonne le dépit de mon âme pressée,
Pardonne-lui les maux qu'au premier offensée,
Elle a vomi sur toi frénétique en courroux.
Change sa volonté, ton nom lui sera doux,
Et comme j'ai tourné le médire en louange,
Fais qu'un coeur amoureux à n'aimer plus se change.
Je te ferai rouler un autel d'un ballon,
J'immolerai dessus des feuilles qu'Aquilon
Ton père nous fait choir au pluvieux automne,
Je t'offrirai de l'air d'une cloche qui sonne,
Et le coq qui virait sur le haut du clocher,
Dansant de cent façons ; je courrai te chercher
De l'eau et du savon, et ferai à merveilles
D'une paille fendue envoler des bouteilles ;
J'offrirai du duvet, plumes, fleurs et chardons,
Et de l'eau de la mer et des petits glaçons,
Un caméléon tout vif, et au lieu de paroles,
Je dirai sans propos cent mille fariboles,
Et sacrant tout cela à ton nom immortel
Je brûlerai encor et le temple et l'autel [...]

Voir sans l'interroger s'écouler son destin,
Accepter les chardons s'il en pousse en chemin,
Croire que le fatal a décidé la pente
Et faire simplement son devoir d'eau courante.
Ah ! vivre ainsi, donner seulement ce qu'on a,
Repousser le rayon que l'orgueil butina,
N'avoir que robe en lin et chapelet de feuilles,
Mais jouir en son plein de la figue qu'on cueille,
Avoir comme une nonne un sentiment d'oiseau,
Croire que tout est bon parce que tout est beau,
Semer l'hysope franche et n'aimer que sa joie
Parmi l'agneau de laine et la chèvre de soie.

Cécile SAUVAGE (1883-1927)

Les tams tams un soir de grisailles... Ivano

vendredi, juillet 08, 2011

Que l'instant était doux dans le tranquille soir !

Une fleur d'oignon sauvage rencontrée lors d'une petite promenade, par ici, vous savez, au sud de nulle part. Seul au monde à contempler cette fleur majestueuse dans un sous bois paisible. Aussi j'ai voulu capturer son image pour partager cela avec Vous, mes douces Amies passionnées des fleurs des champs. Il serait possible de rester des heures à les contempler, en manchonnant un brin d'herbe, tranquillement allongé. Oui, je comprends les extases quasi mystique de Jean Jacques Rousseau, perdu dans ses contemplations de ces merveilles que la nature nous offre pour réjouir nos jours.
Je vous souhaite une excellente journée.
Ivano

http://fr.wikipedia.org/wi​ki/Oignon

Cécile SAUVAGE (1883-1927)

L'enchantement lunaire...

L'enchantement lunaire endormant la vallée
Et le jour s'éloignant sur la mer nivelée
Comme une barque d'or nombreuse d'avirons,
J'ai rassemblé, d'un mot hâtif, mes agneaux ronds,
Mes brebis et mes boucs devenus taciturnes
Et j'ai pris le chemin des chaumières nocturnes.
Que l'instant était doux dans le tranquille soir !
Sur l'eau des rayons bleus étant venus s'asseoir
Paraissaient des sentiers tracés pour une fée
Et parfois se plissaient d'une ablette apeurée.
Le troupeau me suivait, clocheteur et bêlant.
Je tenais dans mes bras un petit agneau blanc
Qui, n'ayant que trois jours, tremblait sur ses pieds roses
Et restait en arrière à s'étonner des choses.
Le silence était plein d'incertaines rumeurs,
Des guêpes agrafaient encor le sein des fleurs,
Le ciel était lilas comme un velours de pêche.
Des paysans rentraient portant au dos leur bêche
D'argent qui miroitait sous un dernier rayon,
Et des paniers d'osier sentant l'herbe et l'oignon.
Les champs vibraient encor du jeu des sauterelles.
Je marchais. L'agneau gras pesait à mes bras frêles.
Je ne sais quel regret me mit les yeux en pleurs
Ni quel émoi me vint de ce coeur sur mon coeur,
Mais soudain j'ai senti que mon âme était seule.
La lune sur les blés roulait sa belle meule ;
Par un même destin leurs jours étant liés,
Mes brebis cheminaient auprès de leurs béliers ;
Les roses défaillant répandaient leur ceinture
Et l'ombre peu à peu devenait plus obscure.

jeudi, juillet 07, 2011

Vers la plaine ou le bois, Byzance ou Saint-Jean d'Acre, Partir pour la croisade ou le vol des hérons.

De belles fleurs byzantines sur fond de sècheresse, de belles orientales de pastels délicats drapées, souriantes, paisibles, amusantes.
-Ah m'ont elles dit, un visiteur. Voulez vous nous accorder un pas de danse sur les herbes sèches?
J'ai éclaté de rire. Un vent léger frissonnait sur leurs feuilles duveteuses.
-Ah mes amies, vous ne manquez point d'humour. Prisonnières sur vos racines voici que vous m'invitez. Allons soit, j'accepte.
Les belles Byzantines en furent ravies. Ma Copine dans l'Invisible se moquait. Quel étrange tour allait Elle encore me jouer?
J'ai tendu ma main vers une des feuilles et oh magie, oh mystère...voici que le plus extraordinaire des voyages commençait...

Bises, mes Amies. Non, non, ne me lisez pas, ne vous laissez pas entrainer dans mes petites histoires.
Ivano


José-Maria de HEREDIA (1842-1905)

Vitrail

Cette verrière a vu dames et hauts barons
Étincelants d'azur, d'or, de flamme et de nacre,
Incliner, sous la dextre auguste qui consacre,
L'orgueil de leurs cimiers et de leurs chaperons ;

Lorsqu'ils allaient, au bruit du cor ou des clairons,
Ayant le glaive au poing, le gerfaut ou le sacre,
Vers la plaine ou le bois, Byzance ou Saint-Jean d'Acre,
Partir pour la croisade ou le vol des hérons.

Aujourd'hui, les seigneurs auprès des châtelaines,
Avec le lévrier à leurs longues poulaines,
S'allongent aux carreaux de marbre blanc et noir ;

Ils gisent là sans voix, sans geste et sans ouïe,
Et de leurs yeux de pierre ils regardent sans voir
La rose du vitrail toujours épanouie.


http://fr.wikipedia.org/wi​ki/Stachys_byzantina

http://fr.wikipedia.org/wi​ki/Stachys

http://www.google.fr/searc​h?tbm=isch&hl=fr&source=hp​&biw=1280&bih=859&q=stachy​s+byzantina&btnG=Recherche​+d%27images&gbv=2&oq=stach​ys+byzantina&aq=f&aqi=g2&a​ql=undefined&gs_sm=s&gs_up​l=1934l8152l0l17l17l0l8l8l​0l260l1773l0.4.5l9
   

mardi, juillet 05, 2011

Des fleurs droites comme l'ardeur Extatique des âmes blanches

Un petit bouquet de fleurs blanches, comme des petites croix de Malte dans les champs, un petit bouquet de fleurs blanches le long d'un petit sentier magique, un petit bouquet de fleurs blanches comme une invitation au Paradis. Il me plait de laisser mon imagination s'enflammer et me dire: "ce petit sentier est un accès aux champs Élyséens". A tout moment je m'attends à voir surgir une Muse, un Héros, une Déesse endormie, là sous ce grand chêne paisible. le vent léger qui fait bruisser les cimes des grands arbres est comme le chuchotement des Voix de tout ce monde Invisible. Il faut franchir la porte...oui, ce petit sentier conduit bien au Paradis.
Je blague, je blague mes si douces Amies. J'aime vous raconter les choses du temps arrêté par ici, ces petites choses qui finalement sont les plus importantes, ce sont elles qui rendent vraiment heureux.
Excellente journée à Vous, mes tendres, mes douces.
Ivano

Victor HUGO (1802-1885)
Cet homme, que voici lugubre, était joyeux.
Mille éblouissements émerveillaient ses yeux.
Printemps ! en ce jardin abondaient les pervenches,
Les roses, et des tas de pâquerettes blanches
Qui toutes semblaient rire au soleil se chauffant,
Et lui-même était fleur, puisqu'il était enfant.
 
 
Émile VERHAEREN (1855-1916)
Les jardins

Le paysage il a changé - et des gradins,
Mystiquement fermés de haies,
Inaugurent parmi des plants d'ormaies.
Une vert et or enfilade de jardins.

Chaque montée est un espoir
En escalier vers une attente ;
Par les midis chauffés la marche est haletante
Mais le repos attend au bout du soir.

Les ruisselets qui font blanches les fautes
Coulent autour des gazons frais :
L'agneau divin avec sa croix s'endort auprès,
Tranquillement, parmi les berges hautes.

L'herbe est heureuse et la haie azurée
De papillons de verre et de bulles de fruits.
Des paons courent au long des buis ;
Un lion clair barre l'entrée.

Des fleurs droites comme l'ardeur
Extatique des âmes blanches
Fusent en un élan de branches
Vers leur splendeur.

Un vent très lentement ondé
Chante une extase sans parole ;
L'air filigrane une auréole
A chaque disque émeraudé.

L'ombre même n'est qu'un essor
Vers les clartés qui se transposent
Et les rayons calmés reposent
Sur les bouches des lilas d'or.
 

lundi, juillet 04, 2011

Les fleurs qui sont à nos jours ce que les étoiles sont à nos nuits.

Début de semaine paisible, des nuages enfin pour adoucir le ciel, peut être un peu de pluie d'ici ce soir pour vivifier les jardins écrasés de soleil. Début de semaine en Provence endormie, début de semaine au ralenti.
 
A Paris aussi, les fenêtres fleurissent, les balcons sont jardins nonchalants.

Albert MÉRAT (1840-1909)

Les fenêtres fleuries

Les Parisiens, entendus
Aux riens charmants plus qu'au bien-être,
Se font des jardins suspendus
D'un simple rebord de fenêtre,

On peut voir en toute saison
Des fils de fer formant treillage
Faire une fête à la maison
De quelques bribes de feuillage.

Dès qu'il a fait froid, leurs couleurs
Ne sont plus que mélancolie ;
Mais cette habitude des fleurs
Est parisienne et jolie.

Ainsi, tout en haut, sous les toits,
L'enfant aux paupières gonflées,
Qui coud en se piquant les doigts,
A près d'elle des giroflées.

Quelquefois même, et c'est charmant
Sur la tête de la petite,
On voit luire distinctement
Des étoiles de clématite.

Aux étages moins près du ciel,
C'est très souvent la même chose
Un printemps artificiel
Fait d'un oeillet et d'une rose.

Dans un pot muni d'un tuteur,
Où tiennent juste les racines,
Un semis de pois de senteur
Laisse grimper des capucines.

Les autres quartiers de Paris
Ont des fleurs comme les banlieues
C'est que le ciel est souvent gris,
Et qu'elles sont rouges et bleues.

C'est qu'on trouve un charme, en effet,
A ce fantôme de nature,
Et que le vrai sage se fait
Des bonheurs en miniature.


Bon début de semaine mes Amies, bon début de semaine parmi les fleurs qui sont à nos jours ce que les étoiles sont à nos nuits.
Ivano

vendredi, juillet 01, 2011

La technique du Compagnon Virtuel Illustre !

Les mille et une nuits ou le journal d'une schizophrène. 
La méthode Shahrzad.  




Un très joli spectacle.





Sharzad est schizophrène. Elle sait qu'elle ne peut guérir et c'est pour cela que ses contes n'ont pas de fins. Elle sait qu'elle n'est pas malade mais différente. La schizophrènie est une forme de mutation dans l'espèce humaine, fort ancienne et qui touche environ 1% de la population. Ses contes révèlent un secret: permettre aux schizophrènes de s'adapter parmi les "normaux". De façon amusante, elle en livre les clés, les techniques des séquences imaginaires qui rendent supportable la "différence". Apprendre à être un autre parmi eux et à faire croire à eux que l'autre est aussi un comme "eux" ou presque.

1. Toutes les séquences imaginaires doivent rester ouvertes, modifiables, implémentables. Elles ne doivent pas être rigides- répétitives. Elles doivent rester agréables, procurer une réelle détente.

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2. Pour certaines séquences

de 

Je EST un autre ou je EST les autres 

à 

Je ET un autre (virtuel) ou je ET les autres (virtuels) 

Dans le cadre de SÉQUENCES IMAGINAIRES.
je ET l'autre virtuel sont ensemble dans des séquences ou l'autre virtuel joue le rôle de conseiller très proche mais impérativement distinct du je.
(exemples: Enée-Sibylle ou Dante-Virgile)

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3. Les séquences imaginaires peuvent combler la différence (manque à être) entre l'étant et l'être c'est à dire entre le sort et la destinée et mettre en représentation l'idéal du moi.

VOUS DEVEZ IMPERATIVEMENT ÊTRE DANS LES SÉQUENCES IMAGINAIRES.
Que ce soit comme narrateur ou mieux comme acteur. En aucun cas vous ne devez être ou vous identifier au Compagnon virtuel illustre!  Lire les séquences ne produit que peu d'effets.
Les séquences restent ouvertes et donc vous pouvez utiliser une séquence déjà écrite pour y entrer par un enchâssement.
Il suffit de dire:
"Voilà, j'y suis aussi, maintenant"


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Le transfert se passe dans le sens compagnon qu'il faut prendre illustre et plein de qualités
----->>>>>
vers le schizophrène qui au fur et à mesure des "voyages" absorbe les qualités de la personne illustre, pas totalement virtuelle pour lui, qui l'accompagne.

Un transfert par héritage de propriétés bien différent de la notion de transfert en psychanalyse.

C'est pour cela que le schizophrène ET la personne illustre qui l'accompagne doivent être ensemble dans ces séquences imaginaires.

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Nota Bene: nous ne révélons ici que moins de 20% des techniques utilisées par Sharzad (Sheherzade, Sherzad, shéhérazade, ...) à l'attention de ceux qui sont comme elle, c'est à dire schizophrènes et qui de fait comprennent immédiatement ce qu'elle veut dire. Tout cela est dissimulé sous des contes lisibles par tous, amusants, totalement inoffensifs et agréables. Une très grande artiste dans son domaine.

NE VOUS SUICIDEZ PAS !
La nature a besoin de vous !

C'est le message le plus important de Shahrzad.
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Les histoires restent ouvertes. Vous aussi, vous pouvez réécrire sur Shahrzad, entrer dans ses contes comme un personnage virtuel et dire:
"Voilà, je suis ici, maintenant, moi aussi dans cette histoire", et la faire rebondir comme il vous plaira.

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Pour cette méthode que nous avons baptisée "Shahrzad", en mémoire de cette schizophrène de génie, très probablement aussi autiste légère, cette Princesse qui a rédigé pour elle-même les Mille et Une Nuits, parce que cet exercice lui faisait le plus grand bien, il ne faut s'inquiéter ni du style, ni des fautes de frappes, ni même des fautes d'orthographe. le plus important est d'être dans les séquences imaginaires, si possible comme acteur, de voir les scènes, et pour cela, il est préférable de se laisser guider par des jeux d'écritures automatiques. Au fur et à mesure, au fil des jours et des mois, la plume se délie seule et les mots viennent d'eux même. C'est finalement fort plaisant à faire, mais il ne faut pas en abuser. cela doit toujours rester plaisant et un vrai moment de détente. Ce n'est en rien comparable aux psychodrames.

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Hypothèse:

Surtout, ne vous blessez pas, ne vous mutilez pas , et ne pensez même pas au suicide !

Souvenez vous de Vincent, le peintre le plus cher au monde nos jours, qui s'était tranché une oreille suite aux actes perçus comme malveillants par lui,  dans la ville d'Arles de la part des normaux. C'est bien d'une lutte des espèces qu'il s'agit. Les normaux sentent depuis longtemps que certains schizos sont en mutation et ne sont plus comme eux. C'est donc une guerre sourde, mais une guerre d'extermination. Toutes les espèces font cela. Elles cherchent à éliminer les différences, comme dans un rejet, parce qu'elles ont peur et qu'elles se sentent menacées ou remises en cause par les différences.

Quel que soit votre sort, acceptez cette différence, assumez là. Apprenez à la dissimuler aux normaux; apprenez à vivre avec eux, ils sont majoritaires à 99% et plus car seule une partie des schizos est en mutation définitive, irréversible.

Demain, les "eux", les normaux,  peuvent disparaître d'un coup et c'est vous qui allez survivre, vous les "spéciaux" qui aurez muté avant. La nature fait bien les choses. Apprenez à survivre parmi les "eux". Cela ne fera que vous renforcer.

N'ayez aucune haine contre les "eux", c'est inutile!
Pensez plutôt au monde qui sera le votre sans les "eux".
Préparez vous à cela, en douceur, dans le calme, dans une grande sérénité.
A prendre cool, ce n'est qu'une hypothèse, rien qu'une hypothèse.




Expérimentations de la méthode Shahrzad:

Nous allons vous rechercher et vous mettre ici les liens sur nos expériences qui ont conduit à retrouver certains secrets des Mille et une Nuits.

Talleyrand

Documentation et articles que nous avons publiés dans ce groupe:



Autres types d'expérimentations:
Nous nous sommes aussi intéressé aux fictions pures, c'est par là que nous avons commencé.




Un Bon Forum sur la schizophrénie:



Expérimentations:

Un groupe privé pour les schizos et non schizos:

Des groupes privés exclusivement pour les schizophrènes:

Pour rejoindre ces groupes privés, il vous faudra d'abord vous faire connaitre sur le groupe Apocalypse.
Merci de votre compréhension.

Notes:
L'influence des mille et une nuits: extraits de l'article 
 
-L’Histoire des guerriers de Geoffery Chaucer :
C’est un recueil d’histoire de Canterburry qui remonte à 1380 (après
J.-C.). Ce récit fait penser à l’histoire du Cheval d’ébène et à
l’histoire de Taj-Ol-Molouk et La Princesse Donia. Le parallèle
devient évident à la fin de l’histoire, où l’on découvre une bague
magique capable de traduire la langue des oiseaux.


-L’opéra Abou Hassan de Weber :
L’histoire du Dormeur éveillé des Mille et Une Nuits a eu une
influence certaine sur cet opéra.
Au début de l’histoire, le calife Harun al-Rachid intrigue pour
emmener Abou Hassan (un pauvre homme inconscient) à son palais. Le
calife veut s’amuser à ses dépens. Il le dupe avec un ancien jeu qui
avait cours à Babel ; "Cérémonie royale". Le calife ordonne à ses
partisans de berner Abou Hassan en lui expliquant qu’il était à son
tour devenu calife. Après avoir réalisé au terme de l’histoire qu’il
est devenu la dupe d’une supercherie royale, Abou Hassan tente de se
venger du calife. La vengeance de ce dernier constitue la matière de
l’opéra de Weber. 
 
-Le Décaméron de Giovanni Boccaccio :
Cet écrivain italien a rédigé son texte vers 1350. Dans le Décaméron,
dix jeunes gens racontent chacun une histoire pendant dix jours ; puis
huit histoires pendant trois jours. Abot, le personnage principal,
trompe la femme de son ami Fronde en lui affirmant que son mari a
perdu la vie. Fronde est mis dans le caveau. Quand il se réveille,
Abot qui s’était habillé en prêtre lui fait croire qu’il est au
purgatoire. Dans cette histoire on retrouve manifestement le sujet
principal de l’histoire d’Abou Hassan. 
 
-La mégère apprivoisée de William Shakespeare :
Dans le récit intitulé La mégère apprivoisée, un aristocrate emmène un
dénommé Christophe Sly (qui n’est pas dans son état normal) à son
propre domicile. Ayant décidé de s’amuser aux dépens du personnage, il
dépense beaucoup d’argent et lui explique qu’il est en fait un
aristocrate qui vient tout juste de guérir après quinze années de
démence. Dans cette histoire, on retrouve une fois de plus le thème
d’Abou Hassan. 
 
-Les Mille et deux histoires de Shéhérazade d’Edgar Allan Poe :
En 1845, Poe publie sa première nouvelle, intitulée Les Mille et deux
histoires de Shéhérazade. Dans cette nouvelle, Shéhérazade, la célèbre
narratrice, décide de finir le récit de Sindbad le marin dont la
clairvoyance aurait, paraît-il, atteint des sommets. Choqué par le
récit des événements qui menèrent Sindbad, du bateau de fer aux
appareils de plongée et à l’imprimerie, le roi décide de faire
exécuter Shéhérazade. Elle essaye de l’apaiser en poursuivant son
histoire et en envisageant une conclusion conforme au tempérament du
roi. 
 
-L’arbre de Noël de Charles Dickens :
En 1850, Charles Dickens écrit l’arbre de Noël. On y retrouve
Shéhérazade, et la citation qui suit, calquée sur les dialogues des
Mille et Une Nuits :
"…Shéhérazade lui répond : si le roi acceptait de vivre encore deux
jours avec moi, non seulement je finirais l’histoire, mais aussi je
commencerais un autre récit pour le calmer et ainsi nous pourrions
tous vivre en paix." 
 
-Chimera de John Barth :
En 1972, cet écrivain américain écrit Chimera.
Ce récit, écrit par l’américain John Barth en 1972, contient trois
histoires construites autour de la relation qu’entretiennent
Shéhérazade, Doniazade, et le roi. En 1991, il commença l’écriture
d’une œuvre qui est une parfaite imitation des Mille et Une Nuits,
intitulée Le dernier voyage d’un marin.


-Les sept nuits de Jorge Luis Borges :
Le célèbre écrivain et auteur de nouvelles, se dit lui-même redevable
aux histoires qu’il a découvertes et lues dans Les Mille et Une Nuits.
C’était un admirateur de la traduction de Breton et en 1935, il
écrivit un article à propos de cette version. Il composa également un
discours au sujet des contes de Shéhérazade, et l’intitula Les sept
nuits. 
 
-Les jours et les nuits arabes de Najib Mahfouz :
Shéhérazade reste le sujet de ce livre écrit par l’auteur en 1982. Les
événements des sept premières nuits du monarque y sont relatés. Les
personnages dont il est question dans le récit de Mahfouz habitent
tous une seule et même ville. Il s’agit d’hommes du Moyen Age, pour
certains des rois, tous cruels et sanguinaires, que l’écrivain se
plaît à comparer avec ses contemporains. 
 
-Les cauchemars arabes de Robert Irwin :
Publiés en 1983, il s’agit des récits exaltants d’un maître religieux,
personnage des Mille et Une Nuits. Les histoires se situent en 1486 au
Caire, à l’époque des Mameluks (Mamelouks). Le narrateur, Yule, est un
égyptien qui raconte sa relation avec Saint François mais également,
avec "les cauchemars arabes". 
 
-Mary Zimmerman :
En 1992, elle écrit une pièce de théâtre au sujet des Mille et Une
Nuits, pour la compagnie théâtrale de Chicago qui à l’époque, suscita
l’admiration de tous. 
 
-Quand les rêves voyagent de Githa Hariharan :
Ecrivain féministe indienne, célèbre réformiste, elle a obtenu en 1993
le prix national de l’Inde pour son premier livre, et en 1999 pour
Quand les rêves voyagent, qui raconte ce qu’il advint quand
Shéhérazade termina ses récits. 
 
-Les nuits arabes de David Ives :
Dramaturge américain, il présente en l’an 2000, Les nuits arabes.
L’histoire raconte les pérégrinations d’un commençant américain à la
recherche de son sosie, dans un magasin de cadeau arabe. Cette pièce a
été publiée dans un livre intitulé la vie des saints.

L’impact des Mille et Une Nuits sur la musique :
-La flûte enchantée de Mozart :
En1791, la flûte enchantée, célèbre opéra de Mozart, est présentée
pour la première fois à Vienne.

mercredi, juin 29, 2011

Un Paradis terrestre....

Guillaume LE ROUILLÉ (1494-1550)

Épître au nom des rossignols du parc d'Alençon

A la reine de Navarre, duchesse d'Alençon.

Par cette épître en style rude écrite,
Princesse illustre, ô reine Marguerite,
Puisque plus loin ne t'ont pu convoyer,
Humble salut te veulent envoyer,
Ceux qui pour toi ont dit mainte chanson,
Les rossignols de ton Parc d'Alençon.
Ô quelle joie ! ô quel plaisir nous vint
Quand jusqu'à nous la nouvelle survint
De ta venue en ton Parc, qui peut être
A peu nommé un Paradis terrestre.
Lors ciel et terre, oiseaux, arbres et bêtes,
Pour t'honorer menaient grand'joie et fêtes.

Au milieu des chaleurs de Juillet l'alteré, ....


Etienne de LA BOETIE (1530-1563)


Au milieu des chaleurs de Juillet l'alteré,
Du nom de Marguerite une feste est chomee,
Une feste à bon droit de moy tant estimee :
Car de ce jour tout l'an ce me semble est paré.

Ce beau et riche nom, ce nom vrayment doré,
C'est le nom bienheureux dont ma Dame est nommée,
Le nom qui de son los charge la renommee,
Et qui, maugré les ans, de vivre est asseuré.

Ou l'encre et le papier en ma main faillira,
Ou ce nom en mes vers par tout le monde ira.
Il faut qu'elle se voye en cent cartes escripte.

Et qu'un jour nos nepveux, estonnez en tous temps,
Soit hyver, soit esté, sans faveur du printemps,
Voyent dans le papier fleurir la Marguerite.

Sur la colline au vert gazon, ...

Un petit bouquet de marguerites ce matin, un petit bouquet fraicheur, un petit bouquet détente dans les champs, une paille dans la bouche, allongé dans les herbes vertes. Tout un programme de dolce vita au cœur des Alpes de Haute Provence.
Bonne journée mes si superbes Ami(e)s.
Ivano

Jean MORÉAS (1856-1910)

Parmi des chênes, accoudée
Sur la colline au vert gazon,
Se dresse la blanche maison,
De chèvrefeuille enguirlandée.

A la fenêtre, où dans des pots,
Fleurit la pâle marguerite,
Soupire une autre Marguerite :
Mon coeur a perdu son repos...

Le lin moule sa gorge plate
Riche de candides aveux,
Et la splendeur de ses cheveux
Ainsi qu'un orbe d'or éclate.

Va-t-elle murmurer mon nom ?
Irons-nous encor sous les graves
Porches du vieux burg des burgraves ?
Songe éteint, renaîtras-tu ? - non !

mardi, juin 28, 2011

Faisons comme les plus fous ou les plus ivres des poètes, revendiquons notre droit au Paradis sur Terre.

Des petits papillons au Paradis, au Paradis éphémère, au Paradis qui ne dure qu'un jour, oui, mais quel jour extraordinaire!  

C'est le grand spleen des couleurs, des odeurs enivrantes, c'est l'extase parmi les fleurs. Ainsi sera peut être notre âme, telle un petit papillon des champs Élyséens, uniquement occupée à virevolter au dessus des fleurs et des prairies du Royaume des Cieux. Oui, oui, revendiquons notre droit à l'extase, ici et maintenant. Faisons comme les plus fous ou les plus ivres des poètes, revendiquons notre droit au Paradis sur Terre. Quelle drôle d'idée que de se contraindre et d'attendre la mort pour obtenir peut être, un petit coin de Paradis. Non, c'est ici et maintenant !
Bises mes Amies.
Ivano




 
Maurice ROLLINAT (1846-1903)
Réponse d'un sage

Un jour qu'avec sollicitude
Des habitants d'une cité
L'avaient longuement exhorté :
A sortir de sa solitude :

" Qu'irais-je donc faire à la ville ?
Dit le songeur au teint vermeil,
Regardant mourir le soleil,
D'un air onctueux et tranquille.

Ici, de l'hiver à l'automne,
Dans la paix des yeux, du cerveau,
J'éprouve toujours de nouveau
La surprise du monotone.

Mes pensers qu'inspirent, composent,
Les doux bruits, les molles couleurs,
Sont des papillons sur des fleurs,
Voltigeant plus qu'ils ne se posent.

Fuir pour les modes, les usages
D'un enfer artificiel
Le grand paradis naturel ?
Non ! je reste à mes paysages.

Chez eux, pour moi, je le proclame !
Le temps se dévide enchanté.
J'ai l'extase de la santé,
Le radieux essor de l'âme.

Mon coeur après rien ne soupire.
Je tire mon ravissement
De l'espace et du firmament.
C'est tout l'infini que j'aspire !

Vos noirs fourmillements humains
Courant d'incertains lendemains ?...
J'aime mieux ces nuages roses !

Et je finirai dans ce coin
Mon court passage de témoin,
Devant l'éternité des choses. "

dimanche, juin 26, 2011

Comme un p'tit coquelicot mon âme Un tout p'tit coquelicot.

Bonjour mes Ami(e)s, bonjour, bonjour et excellente semaine à Vous. La météo annonce des records de chaleurs pour cette après midi. Pour l'instant, ici, en Provence, c'est vraiment très agréable, le soleil ne cogne pas encore contre les murs des maisons. J'ai plein, tout plein de photos en retard pour vous, j'adore faire des photos, mes disques durs regorgent de fichiers, autant de souvenirs de belles promenades par ici. Je suis revenus sur un bouquet de coquelicots ce matin, peut être à cause du délicat freundligeist de ma Copine dans l'Invisible. Elle s'amuse. Elle aime s'inviter parfois lorsque je fais des photos. Elle joue avec son humour si "touchant". Ce matin là, Elle avait transformé l'herbe verte en arrière plan en gris bleu amusant, allez savoir pourquoi, je l'adore de toute façon.
Voici les paroles de la très belle chanson, "Comme un p'tit coquelicot" de Marcel Mouloudji :

Le myosotis et puis la rose
Ce sont des fleurs qui disent que'que chose
Mais pour aimer les coquelicots
Et n'aimer qu'ça, faut être idiot

T'as p't-être raison, oui mais voilà
Quand j't'aurai dit tu comprendras
La première fois que je l'ai vue
Elle dormait à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.
Et sous le corsage blanc
Là où battait son coeur
Le soleil gentiment
Faisait vivre une fleur
Comme un p'tit coquelicot, mon âme
Comme un p'tit coquelicot

C'est très curieux comme tes yeux brillent
En te rappelant la jolie fille
Ils brillent si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer les coquelicots

T'as p't-être raison, seulement voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras
Elle m'a donné son beau sourire
Et puis après sans rien nous dire
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé, on s'est aimé
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son coeur
Qu'à la place du baiser
Y'avait comme une fleur
Comme un p'tit coquelicot mon âme
Comme un p'tit coquelicot

Ce n'est rien d'autre qu'une aventure
Ta p'tite histoire et je te jure
Qu'elle ne mérite pas un sanglot
Ni cette passion des coquelicots.

Attends la fin, tu comprendras
Un autre l'aimait, qu'elle n'aimait pas
Et le lendemain quand je l'ai revue
Elle dormait à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu du champ de blé
Mais sur le corsage blanc
Juste à la place du coeur
Y'avait trois gouttes de sang
Qui faisaient comme une fleur
Comme un p'tit coquelicot mon âme
Un tout p'tit coquelicot.


Oui, j'adore, pour aimer les coquelicots, il faut être idiot, c'est amusant comme pensée du matin, c'est dérision charmante. Si tous les hommes aimaient les coquelicots et prenaient le temps d s'arrêter pour les regarder, peut être serions nous moins idiots? Avec toutes ces journées qui sont organisées de ci et de là, il me semble en manquer une, celle de la journée où on ne ferait rien, où on ne fêterai rien, la journée idiote, la journée où il faudrait s'arrêter pour regarder une simple fleur des champs.

Bonne journée charmante mes Ami(e)s.
Ivano

vendredi, juin 17, 2011

Il n'est pas de rose assez tendre Sur la palette du printemps,...

Un petit bouquet de roses, comme cela, pour le plaisir, le plaisir de les regarder, de les sentir, de vous les offrir. Écoutons un de nos poètes de France les chanter:

Théophile GAUTIER (1811-1872)

La rose-thé

La plus délicate des roses
Est, à coup sûr, la rose-thé.
Son bouton aux feuilles mi-closes
De carmin à peine est teinté.

On dirait une rose blanche
Qu'aurait fait rougir de pudeur,
En la lutinant sur la branche,
Un papillon trop plein d'ardeur.

Son tissu rose et diaphane
De la chair a le velouté ;
Auprès, tout incarnat se fane
Ou prend de la vulgarité.

Comme un teint aristocratique
Noircit les fronts bruns de soleil,
De ses soeurs elle rend rustique
Le coloris chaud et vermeil.

Mais, si votre main qui s'en joue,
A quelque bal, pour son parfum,
La rapproche de votre joue,
Son frais éclat devient commun.

Il n'est pas de rose assez tendre
Sur la palette du printemps,
Madame, pour oser prétendre
Lutter contre vos dix-sept ans.

La peau vaut mieux que le pétale,
Et le sang pur d'un noble coeur
Qui sur la jeunesse s'étale,
De tous les roses est vainqueur !


Bonne journée à Vous.
Ivano

vendredi, juin 10, 2011

Le début de l'immortalité?

Bonjour, bonjour mes si extraordinaires Ami(e)s, un petit bouquet d'immortelles en cette si belle journée. Le mistral a chassé les nuages, le ciel est d'un bleu profond, un radieux soleil éclabousse toutes les campagnes de sa joie, c'est la grande paix par ici...le début de l'immortalité? je blague, je blague.
Ces fleurs sentent très bon.
Excellente journée à Vous.
Ivano

Bonjour, bonjour, bisous, bisous...Les fleurs dégagent une odeur de curry prononcée d'après Wiki, en fait c'est des senteurs des indes, plus complexes que le curry.


Les insectes se shootent aux immortelles, le nom vient du fait qu'elles ont un aspect de fleurs séchés à la floraison.  

samedi, avril 23, 2011

La magie des poltergeists, des freundligeists.




Bonjour mes supers Ami(e)s, bonjour, bonjour !

Vous vous souvenez de la splendide rose rouge offerte par ma Copine dans l'Invisible, juste devant mes yeux, juste devant ma porte, c'est vrai, je suis un peu buse ou balourd parfois, Elle me connait très bien. Ses Messages sont toujours très complexes. Ce matin j'ai voulu en savoir plus et donc j'ai pris le temps de contempler cette rose. Regardez, c'est une rose à double cœur. Allons mes si superbes Amies, j'ai besoin de votre avis, je sais que ma Copine dans l'Invisible s'adresse aussi à Vous. Que veut-Elle nous dire?




J'ai commencé à chercher. Le double coeur se retrouve dans les blasons de Vendée: "Logotype de la Vendée : Il vient de la stylisation du Sacré-Coeur, emblème des catholiques poitevins, qui fut utilisé par les insurgés de la Vendée Militaire. Le 20 octobre 1943 la Commission des Sceaux et Armoiries de l'Etat enregistre le blason départemental, chargé du Sacré-Coeur. Ce double coeur a connu deux étapes de stylisation :
- le 15 janvier 1980, le Conseil Général de la Vendée décide d'acquérir un logotype géométrique réalisé sur le schéma du double coeur.
- le 22 juin 1988, le Conseil Général décide l'élaboration d'un nouveau logotype."
http://svowebmaster.free.fr/drapeaux_vendee.htm

Sur Wiki: "Le cœur n'est pas seulement un organe essentiel à la vie, il représente aussi l'amour. Le cœur est le symbole de l'amour : on donne de façon métaphorique son cœur à la personne que l'on aime pour lui signifier qu'on lui confie sa vie...Le cœur est symboliquement attaché à tout ce qu'il y a de plus important, de plus essentiel"

Pour les Chrétiens:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacr%C3%A9-C%C5%93ur

Voilà, de toute façon les Messages de ma Copine dans l'Invisible sont toujours plein d'humour. C'est la piste qu'il faut suivre pour la comprendre un peu.
[:tatia2017:1]
Je rentre d'une petite promenade, de gros nuages noirs se sont amoncelés, peut être de l'orage. la chaleur a fait éclater ce double cœur rouge. C'est pour cela que ma Copine dans l'Invisible m'avait réveillé tôt ce matin, Elle voulait que je fasse cette photo pour Vous, un instant, une réalité éphémère à saisir. J'adore ma Copine dans l'Invisible ! Je crois que je suis lié à Elle pour l'éternité des éternités. Quelque soit le lieu, le temps où le monde, Elle sait me retrouver! Vous croyez aussi à ces amours éternelles, à ces amours qui existaient déjà, avant même de naitre? J'ai vraiment l'impression de connaître ma Copine dans l'Invisible depuis toujours. En tout cas, Elle me connait très bien, surtout tous mes défauts ! Rires !
[:cocomars] [:angel18231:1]


Ma Copine dans l'Invisible ...

http://uneange.blogspot.com/

Attention ce n'est pas une hallu, c'est une réalité !

Mon psychiatre n'a aucun doute sur l'existence de ce genre de réalité là !

Des poltergeists au....freundligeists. Cette rose est un exemple de freundligeists, mot que j'ai crée pour dire: présence amicale d'une Entité, d'un esprit (pour moi c'est une Divinité Majeure).

 [:-bounty-] 
Mon psychiatre a tout de suite compris ce dont je parlais.

Quel soulagement de trouver enfin un médecin pour qui, ce que je racontais,  n'étais pas du chinois !

Poltergeists...esprits frappeurs...de l'allemand polter frapper !


 :hello:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Poltergeist

"Freud ne croyait pas aux phénomènes de psychokinèse, ce qui n'était pas le cas de Jung, qui relate ainsi ce qui s'est passé pendant une de leurs rencontres où ils abordaient ce sujet, le 25 mars 1909 à Vienne :

 « Pendant que Freud continuait sur son idée, j'eu une sensation étrange. J'avais l'impression que mon diaphragme était chauffé à blanc, comme une voute incandescente. Et juste à ce moment il se produisit dans la bibliothèque, juste à notre droite, une détonation si bruyante que nous nous levâmes tous les deux, effrayés, craignant qu'elle ne s'écroulât sur nous. Je dis à Freud : « Voilà un exemple de ce qu'on appelle un phénomène catalytique. Allons donc s'écria-t-il, c'est une blague. Ce n'en est pas une, répondis-je. Vous vous trompez professeur. Et pour le prouver je prédis qu'il va y avoir une autre détonation aussi violente dans un moment. » Naturellement, j'avais à peine prononcé ces mots qu'on entendit de nouveau la même détonation. J'ignore toujours ce qui me donna cette certitude. Mais je savais, sans aucun doute possible, que le bruit allait se reproduire. Freud se contenta de me regarder bouche bée. Je ne sais pas ce qui se passait dans son esprit, ni ce que signifiait son regard. »"


etc...etc...
Mon psychiatre est vraiment excellent et pour les poltergeists c'est un psychiatre qu'il faut consulter !

* Charles BAUDELAIRE   (1821-1867)


Le crépuscule du matin

 [:angel18231:1]  [:-bounty-]

La diane chantait dans les cours des casernes,
Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.

C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents ;
Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
La lampe sur le jour fait une tache rouge ;
Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
Imite les combats de la lampe et du jour.
Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient,
Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer.

Les maisons çà et là commençaient à fumer.
Les femmes de plaisir, la paupière livide,
Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ;
Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.
C'était l'heure où parmi le froid et la lésine
S'aggravent les douleurs des femmes en gésine ;
Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux ;
Une mer de brouillards baignait les édifices,
Et les agonisants dans le fond des hospices
Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.
Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.

L'aurore grelottante en robe rose et verte
S'avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,
Empoignait ses outils, vieillard laborieux.
 
[:lisamarie06:1]

Pour le plaisir des mots :

* Pierre de RONSARD   (1524-1585)
 
 
Mignonne, allons voir si la rose
 
A Cassandre
 
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
 
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
 
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

 [:angel18231:1]  [:clapounette:1]  [:nicky9]  [:cocomars]  [:sandy23ans]

J'appelle cela des freundligeists, j'ai crée ce mot exprès, un mot pour dire présence amicale de l'Invisible, de l'Indicible.

http://images.doctissimo.fr/private/photo/3664936366/private-category/ghirardini-p4190014-provence-15120103d8d.jpg

Ce matin, juste devant ma porte, une rose rouge à hauteur des yeux...un message de ma Copine dans l'Invisible !

Êtes vous comme cela aussi, toujours prêts ou prêtes pour basculer dans la magie, une magie qui consiste à accorder la première importance à des évènements qui pourraient sembler totalement insignifiants, anodins, sans intérêts. Non, pour vous ce sont des messages. Ils deviennent de fait les plus importants !

Êtes vous ainsi vous aussi ?

mercredi, avril 13, 2011

J'adore les blagues de ma Copine dans l'Invisible !!!!

Un marronnier en fleur, dans un jardin paisible de Haute Provence. Un marronnier normal, qui fleurit comme tous les marronniers de son espèce, au printemps, pas comme le marronnier étrange, le marronnier magique du Jardin d'Eden qui lui avait fleuri en octobre novembre de l'année dernière. Vous vous souvenez des petits bouddhas en méditation au bout des branches de cet arbre étrange. Vous retrouverez les photos en archives sur le mur.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marronnier_commun

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:%D0%9A%D0%B0%D1%88%D1%82%D0%B0%D0%BD_%D1%86%D0%B2%D0%B5%D1%82%D0%B5%D1%82_1_VizuIMG_2021.JPG

http://www.google.fr/search?q=marronnier+commun&hl=fr&prmd=ivns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=JXykTcmgIYmu8QPW2LS5Dw&sqi=2&ved=0CDQQsAQ&biw=1280&bih=832

Ma Copine dans l'Invisible voulait me faire passer un message. Elle est très amusante et c'est toujours très complexe ses trucs. Pourquoi avoir voulu me montrer ces fleurs de Marronnier en octobre novembre? A chacun de ses trucs, je n'ai jamais une seule question mais des milliers. J'adore ces fleurs, on dirait comme des pièces montées. Cet arbre en fleur est comme une invitation aux noces.


Je viens de relire les commentaires de l'année dernière, vous savez quoi les puces, j'adore les blagues de ma Copine dans l'Invisible !!!! 

 

vendredi, avril 08, 2011

Quelque magicien les a faites pousser là !

Bonjour mes si superbes Amies, bonjour la si incroyable vie, bonjour les petites fleurs, le vent, le soleil, les oiseaux joyeux.

Un petit bouquet de fleurs mauves, dans les pierres, au pied d'un mur, si paisibles, si douces, si jolies. Elles sont joie et espérance. Quelque magicien les a faites pousser là pour réjouir le regard, comme un clin d'œil, une invitation. Oui tout est magique, nos journées doivent être magiques, extraordinaires, pleine de rêves insensés.

Bises les puces. Je vous adore.
Excellente journée à Vous.
Ivano

mercredi, avril 06, 2011

Un petit bouquet de glycines.

Bonjour mes supers Amies, un petit bouquet de glycines ce matin. Les fleurs sentent très bon, c'est très joli le long des murs. Dommage qu'elles ne durent pas longtemps, c'est un peu comme les lilas, des plantes qui embaument, qui réjouissent les yeux, qui shootent l'âme, des plantes qui sont comme une invitation au grand saut, au grand spleen vers le Royaume des Cieux. Rires, ma chatte est de mon avis, elle adore se shooter aux odeurs de lilas. Elle peut rester longtemps à les snifer tranquille, elle est au paradis des chats.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Glycine_%28genre%29

Toujours aussi superbe sur google:
http://www.google.fr/search?q=glycine&hl=fr&prmd=ivns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=8F2dTf-9E8K6hAfT66ipBA&ved=0CEUQsAQ&biw=1280&bih=832

Bonne journée les puces. Carbonisez pas trop au soleil !
Ivano

Petits conseils pour se protéger des grosses chaleurs...attention en Mai ce ne sera pas fait ce qu'il te plait, mais protège toi s'il te plait...relax. Bon alors quelques conseils: 1. Ouvrir et aérer la nuit pour laisser entrer la fraicheur. 2 fermer les volets en journée pour garder les pièces à l'ombre. 3 toujours penser à bien s'hydrater. 4 la chaleur cela peut fatiguer beaucoup, alors relax...Voilà, si vous avez d'autres idées...

* Charles CROS (1842-1888)

Les quatre saisons - Le printemps

Au printemps, c'est dans les bois nus
Qu'un jour nous nous sommes connus.

Les bourgeons poussaient vapeur verte.
L'amour fut une découverte.

Grâce aux lilas, grâce aux muguets,
De rêveurs nous devînmes gais.

Sous la glycine et le cytise,
Tous deux seuls, que faut-il qu'on dise ?

Nous n'aurions rien dit, réséda,
Sans ton parfum qui nous aida.
* Charles GUÉRIN (1873-1907)


L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
" Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant...
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...

Je te devine proche au feu de ton visage.
Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant
Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.

Ecoute au gré du vent la glycine frémir.
C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.

D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir,
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.

* Jean MORÉAS (1856-1910)

Parmi les marronniers, parmi les
Lilas blancs, les lilas violets,
La villa de houblon s'enguirlande,
De houblon et de lierre rampant.
La glycine, des vases bleus pend ;
Des glaïeuls, des tilleuls de Hollande.

Chère main aux longs doigts délicats,
Nous versant l'or du sang des muscats,
Dans la bonne fraîcheur des tonnelles,
Dans la bonne senteur des moissons,
Dans le soir, où languissent les sons
Des violons et des ritournelles.

Aux plaintifs tintements des bassins
Sur les nattes et sur les coussins,
Les paresses en les flots des tresses.
Dans la bonne senteur des lilas
Les soucis adoucis, les coeurs las
Dans la lente langueur des caresses.
* Sabine SICAUD (1913-1928)

La paix

Comment je l'imagine ?
Eh bien, je ne sais pas...
Peut-être enfant, très blonde, et tenant dans ses bras
Des branches de glycine ?

‎* Paul-Jean TOULET (1867-1920)

Vous souvient-il de l'auberge
Et combien j'y fus galant ?
Vous étiez en piqué blanc :
On eût dit la Sainte Vierge.

Un chemineau navarrais
Nous joua de la guitare.
Ah ! que j'aimais la Navarre,
Et l'amour, et le vin frais.

De l'auberge dans les Landes
Je rêve, - et voudrais revoir
L'hôtesse au sombre mouchoir,
Et la glycine en guirlandes.
* Émile VERHAEREN (1855-1916)

La glycine est fanée et morte est l'aubépine ;
Mais voici la saison de la bruyère en fleur
Et par ce soir si calme et doux, le vent frôleur
T'apporte les parfums de la pauvre Campine.

Aime et respire-les, en songeant à son sort
Sa terre est nue et rêche et le vent y guerroie ;
La mare y fait ses trous, le sable en fait sa proie
Et le peu qu'on lui laisse, elle le donne encor.

En automne, jadis, nous avons vécu d'elle,
De sa plaine et ses bois, de sa pluie et son ciel,
Jusqu'en décembre où les anges de la Noël
Traversaient sa légende avec leurs grands coups d'aile.

Ton coeur s'y fit plus sûr, plus simple et plus humain ;
Nous y avons aimé les gens des vieux villages,
Et les femmes qui nous parlaient de leur grand âge
Et de rouets déchus qu'avaient usés leurs mains.

Notre calme maison dans la lande brumeuse
Etait claire aux regards et facile à l'accueil,
Son toit nous était cher et sa porte et son seuil
Et son âtre noirci par la tourbe fumeuse.

Quand la nuit étalait sa totale splendeur
Sur l'innombrable et pâle et vaste somnolence,
Nous y avons reçu des leçons du silence
Dont notre âme jamais n'a oublié l'ardeur.

A nous sentir plus seuls dans la plaine profonde
Les aubes et les soirs pénétraient plus en nous ;
Nos yeux étaient plus francs, nos coeurs étaient plus doux
Et remplis jusqu'aux bords de la ferveur du monde.

Nous trouvions le bonheur en ne l'exigeant pas,
La tristesse des jours même nous était bonne
Et le peu de soleil de cette fin d'automne
Nous charmait d'autant plus qu'il semblait faible et las.

La glycine est fanée, et morte est l'aubépine ;
Mais voici la saison de la bruyère en fleur.
Ressouviens-toi, ce soir, et laisse au vent frôleur
T'apporter les parfums de la pauvre Campine.