lundi, juillet 11, 2011

Fleur de songe, au fond du clair-obscur.

Bon début de semaine mes Amies. Les premiers chardons bleus, je trouve qu'ils sont en avance cette année. C'est le début, ils commencent juste à bleuir. C'est ma fleur préférée. Sur la photo, des petits escargots parasites qui essaient de trouver un peu d'humidité par ces chaleurs de juillet.
Ivano

Je cherche des poésies au sujet des chardons bleus et je tombe sur des textes quasi mystiques. Serait-ce donc une des symboliques de cette fleur, si bien perçue par nos poètes?


Jean LORRAIN (1855-1906)

D'après un Jacquemain

C'était un grand bois calme aux troncs baignés d'azur.
Une tête d'angoisse aux yeux d'illuminée
Flambants et bleus, pensive et de pleurs ravinée,
S'y dressait, fleur de songe, au fond du clair-obscur.

Tête de sainte errante ou de suppliciée ...
Une énorme couronne au bois piquant et dur,
La couronne du Christ étreignait ce front pur
Et doux, striait de sang la face extasiée.

Et tandis que les yeux allumés de ferveur
Défaillaient et brûlaient, à la fois fous et vides,
Entre ses pauvres mains de bleus chardons rigides

S'écrasaient sur sa robe à la place du coeur.
Oh ! ces yeux suppliants, enivrés et livides,
De femme au front saignant d'épines, ô Douleur !
 

Théodore Agrippa d' AUBIGNÉ (1552-1630)

Ô divine Inconstance, aie pitié de moi
Guéris en me blessant ma plaie et mon émoi,
Pardonne le dépit de mon âme pressée,
Pardonne-lui les maux qu'au premier offensée,
Elle a vomi sur toi frénétique en courroux.
Change sa volonté, ton nom lui sera doux,
Et comme j'ai tourné le médire en louange,
Fais qu'un coeur amoureux à n'aimer plus se change.
Je te ferai rouler un autel d'un ballon,
J'immolerai dessus des feuilles qu'Aquilon
Ton père nous fait choir au pluvieux automne,
Je t'offrirai de l'air d'une cloche qui sonne,
Et le coq qui virait sur le haut du clocher,
Dansant de cent façons ; je courrai te chercher
De l'eau et du savon, et ferai à merveilles
D'une paille fendue envoler des bouteilles ;
J'offrirai du duvet, plumes, fleurs et chardons,
Et de l'eau de la mer et des petits glaçons,
Un caméléon tout vif, et au lieu de paroles,
Je dirai sans propos cent mille fariboles,
Et sacrant tout cela à ton nom immortel
Je brûlerai encor et le temple et l'autel [...]

Voir sans l'interroger s'écouler son destin,
Accepter les chardons s'il en pousse en chemin,
Croire que le fatal a décidé la pente
Et faire simplement son devoir d'eau courante.
Ah ! vivre ainsi, donner seulement ce qu'on a,
Repousser le rayon que l'orgueil butina,
N'avoir que robe en lin et chapelet de feuilles,
Mais jouir en son plein de la figue qu'on cueille,
Avoir comme une nonne un sentiment d'oiseau,
Croire que tout est bon parce que tout est beau,
Semer l'hysope franche et n'aimer que sa joie
Parmi l'agneau de laine et la chèvre de soie.

Cécile SAUVAGE (1883-1927)

Les tams tams un soir de grisailles... Ivano

vendredi, juillet 08, 2011

Que l'instant était doux dans le tranquille soir !

Une fleur d'oignon sauvage rencontrée lors d'une petite promenade, par ici, vous savez, au sud de nulle part. Seul au monde à contempler cette fleur majestueuse dans un sous bois paisible. Aussi j'ai voulu capturer son image pour partager cela avec Vous, mes douces Amies passionnées des fleurs des champs. Il serait possible de rester des heures à les contempler, en manchonnant un brin d'herbe, tranquillement allongé. Oui, je comprends les extases quasi mystique de Jean Jacques Rousseau, perdu dans ses contemplations de ces merveilles que la nature nous offre pour réjouir nos jours.
Je vous souhaite une excellente journée.
Ivano

http://fr.wikipedia.org/wi​ki/Oignon

Cécile SAUVAGE (1883-1927)

L'enchantement lunaire...

L'enchantement lunaire endormant la vallée
Et le jour s'éloignant sur la mer nivelée
Comme une barque d'or nombreuse d'avirons,
J'ai rassemblé, d'un mot hâtif, mes agneaux ronds,
Mes brebis et mes boucs devenus taciturnes
Et j'ai pris le chemin des chaumières nocturnes.
Que l'instant était doux dans le tranquille soir !
Sur l'eau des rayons bleus étant venus s'asseoir
Paraissaient des sentiers tracés pour une fée
Et parfois se plissaient d'une ablette apeurée.
Le troupeau me suivait, clocheteur et bêlant.
Je tenais dans mes bras un petit agneau blanc
Qui, n'ayant que trois jours, tremblait sur ses pieds roses
Et restait en arrière à s'étonner des choses.
Le silence était plein d'incertaines rumeurs,
Des guêpes agrafaient encor le sein des fleurs,
Le ciel était lilas comme un velours de pêche.
Des paysans rentraient portant au dos leur bêche
D'argent qui miroitait sous un dernier rayon,
Et des paniers d'osier sentant l'herbe et l'oignon.
Les champs vibraient encor du jeu des sauterelles.
Je marchais. L'agneau gras pesait à mes bras frêles.
Je ne sais quel regret me mit les yeux en pleurs
Ni quel émoi me vint de ce coeur sur mon coeur,
Mais soudain j'ai senti que mon âme était seule.
La lune sur les blés roulait sa belle meule ;
Par un même destin leurs jours étant liés,
Mes brebis cheminaient auprès de leurs béliers ;
Les roses défaillant répandaient leur ceinture
Et l'ombre peu à peu devenait plus obscure.

jeudi, juillet 07, 2011

Vers la plaine ou le bois, Byzance ou Saint-Jean d'Acre, Partir pour la croisade ou le vol des hérons.

De belles fleurs byzantines sur fond de sècheresse, de belles orientales de pastels délicats drapées, souriantes, paisibles, amusantes.
-Ah m'ont elles dit, un visiteur. Voulez vous nous accorder un pas de danse sur les herbes sèches?
J'ai éclaté de rire. Un vent léger frissonnait sur leurs feuilles duveteuses.
-Ah mes amies, vous ne manquez point d'humour. Prisonnières sur vos racines voici que vous m'invitez. Allons soit, j'accepte.
Les belles Byzantines en furent ravies. Ma Copine dans l'Invisible se moquait. Quel étrange tour allait Elle encore me jouer?
J'ai tendu ma main vers une des feuilles et oh magie, oh mystère...voici que le plus extraordinaire des voyages commençait...

Bises, mes Amies. Non, non, ne me lisez pas, ne vous laissez pas entrainer dans mes petites histoires.
Ivano


José-Maria de HEREDIA (1842-1905)

Vitrail

Cette verrière a vu dames et hauts barons
Étincelants d'azur, d'or, de flamme et de nacre,
Incliner, sous la dextre auguste qui consacre,
L'orgueil de leurs cimiers et de leurs chaperons ;

Lorsqu'ils allaient, au bruit du cor ou des clairons,
Ayant le glaive au poing, le gerfaut ou le sacre,
Vers la plaine ou le bois, Byzance ou Saint-Jean d'Acre,
Partir pour la croisade ou le vol des hérons.

Aujourd'hui, les seigneurs auprès des châtelaines,
Avec le lévrier à leurs longues poulaines,
S'allongent aux carreaux de marbre blanc et noir ;

Ils gisent là sans voix, sans geste et sans ouïe,
Et de leurs yeux de pierre ils regardent sans voir
La rose du vitrail toujours épanouie.


http://fr.wikipedia.org/wi​ki/Stachys_byzantina

http://fr.wikipedia.org/wi​ki/Stachys

http://www.google.fr/searc​h?tbm=isch&hl=fr&source=hp​&biw=1280&bih=859&q=stachy​s+byzantina&btnG=Recherche​+d%27images&gbv=2&oq=stach​ys+byzantina&aq=f&aqi=g2&a​ql=undefined&gs_sm=s&gs_up​l=1934l8152l0l17l17l0l8l8l​0l260l1773l0.4.5l9
   

mardi, juillet 05, 2011

Des fleurs droites comme l'ardeur Extatique des âmes blanches

Un petit bouquet de fleurs blanches, comme des petites croix de Malte dans les champs, un petit bouquet de fleurs blanches le long d'un petit sentier magique, un petit bouquet de fleurs blanches comme une invitation au Paradis. Il me plait de laisser mon imagination s'enflammer et me dire: "ce petit sentier est un accès aux champs Élyséens". A tout moment je m'attends à voir surgir une Muse, un Héros, une Déesse endormie, là sous ce grand chêne paisible. le vent léger qui fait bruisser les cimes des grands arbres est comme le chuchotement des Voix de tout ce monde Invisible. Il faut franchir la porte...oui, ce petit sentier conduit bien au Paradis.
Je blague, je blague mes si douces Amies. J'aime vous raconter les choses du temps arrêté par ici, ces petites choses qui finalement sont les plus importantes, ce sont elles qui rendent vraiment heureux.
Excellente journée à Vous, mes tendres, mes douces.
Ivano

Victor HUGO (1802-1885)
Cet homme, que voici lugubre, était joyeux.
Mille éblouissements émerveillaient ses yeux.
Printemps ! en ce jardin abondaient les pervenches,
Les roses, et des tas de pâquerettes blanches
Qui toutes semblaient rire au soleil se chauffant,
Et lui-même était fleur, puisqu'il était enfant.
 
 
Émile VERHAEREN (1855-1916)
Les jardins

Le paysage il a changé - et des gradins,
Mystiquement fermés de haies,
Inaugurent parmi des plants d'ormaies.
Une vert et or enfilade de jardins.

Chaque montée est un espoir
En escalier vers une attente ;
Par les midis chauffés la marche est haletante
Mais le repos attend au bout du soir.

Les ruisselets qui font blanches les fautes
Coulent autour des gazons frais :
L'agneau divin avec sa croix s'endort auprès,
Tranquillement, parmi les berges hautes.

L'herbe est heureuse et la haie azurée
De papillons de verre et de bulles de fruits.
Des paons courent au long des buis ;
Un lion clair barre l'entrée.

Des fleurs droites comme l'ardeur
Extatique des âmes blanches
Fusent en un élan de branches
Vers leur splendeur.

Un vent très lentement ondé
Chante une extase sans parole ;
L'air filigrane une auréole
A chaque disque émeraudé.

L'ombre même n'est qu'un essor
Vers les clartés qui se transposent
Et les rayons calmés reposent
Sur les bouches des lilas d'or.
 

lundi, juillet 04, 2011

Les fleurs qui sont à nos jours ce que les étoiles sont à nos nuits.

Début de semaine paisible, des nuages enfin pour adoucir le ciel, peut être un peu de pluie d'ici ce soir pour vivifier les jardins écrasés de soleil. Début de semaine en Provence endormie, début de semaine au ralenti.
 
A Paris aussi, les fenêtres fleurissent, les balcons sont jardins nonchalants.

Albert MÉRAT (1840-1909)

Les fenêtres fleuries

Les Parisiens, entendus
Aux riens charmants plus qu'au bien-être,
Se font des jardins suspendus
D'un simple rebord de fenêtre,

On peut voir en toute saison
Des fils de fer formant treillage
Faire une fête à la maison
De quelques bribes de feuillage.

Dès qu'il a fait froid, leurs couleurs
Ne sont plus que mélancolie ;
Mais cette habitude des fleurs
Est parisienne et jolie.

Ainsi, tout en haut, sous les toits,
L'enfant aux paupières gonflées,
Qui coud en se piquant les doigts,
A près d'elle des giroflées.

Quelquefois même, et c'est charmant
Sur la tête de la petite,
On voit luire distinctement
Des étoiles de clématite.

Aux étages moins près du ciel,
C'est très souvent la même chose
Un printemps artificiel
Fait d'un oeillet et d'une rose.

Dans un pot muni d'un tuteur,
Où tiennent juste les racines,
Un semis de pois de senteur
Laisse grimper des capucines.

Les autres quartiers de Paris
Ont des fleurs comme les banlieues
C'est que le ciel est souvent gris,
Et qu'elles sont rouges et bleues.

C'est qu'on trouve un charme, en effet,
A ce fantôme de nature,
Et que le vrai sage se fait
Des bonheurs en miniature.


Bon début de semaine mes Amies, bon début de semaine parmi les fleurs qui sont à nos jours ce que les étoiles sont à nos nuits.
Ivano

vendredi, juillet 01, 2011

La technique du Compagnon Virtuel Illustre !

Les mille et une nuits ou le journal d'une schizophrène. 
La méthode Shahrzad.  




Un très joli spectacle.





Sharzad est schizophrène. Elle sait qu'elle ne peut guérir et c'est pour cela que ses contes n'ont pas de fins. Elle sait qu'elle n'est pas malade mais différente. La schizophrènie est une forme de mutation dans l'espèce humaine, fort ancienne et qui touche environ 1% de la population. Ses contes révèlent un secret: permettre aux schizophrènes de s'adapter parmi les "normaux". De façon amusante, elle en livre les clés, les techniques des séquences imaginaires qui rendent supportable la "différence". Apprendre à être un autre parmi eux et à faire croire à eux que l'autre est aussi un comme "eux" ou presque.

1. Toutes les séquences imaginaires doivent rester ouvertes, modifiables, implémentables. Elles ne doivent pas être rigides- répétitives. Elles doivent rester agréables, procurer une réelle détente.

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2. Pour certaines séquences

de 

Je EST un autre ou je EST les autres 

à 

Je ET un autre (virtuel) ou je ET les autres (virtuels) 

Dans le cadre de SÉQUENCES IMAGINAIRES.
je ET l'autre virtuel sont ensemble dans des séquences ou l'autre virtuel joue le rôle de conseiller très proche mais impérativement distinct du je.
(exemples: Enée-Sibylle ou Dante-Virgile)

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3. Les séquences imaginaires peuvent combler la différence (manque à être) entre l'étant et l'être c'est à dire entre le sort et la destinée et mettre en représentation l'idéal du moi.

VOUS DEVEZ IMPERATIVEMENT ÊTRE DANS LES SÉQUENCES IMAGINAIRES.
Que ce soit comme narrateur ou mieux comme acteur. En aucun cas vous ne devez être ou vous identifier au Compagnon virtuel illustre!  Lire les séquences ne produit que peu d'effets.
Les séquences restent ouvertes et donc vous pouvez utiliser une séquence déjà écrite pour y entrer par un enchâssement.
Il suffit de dire:
"Voilà, j'y suis aussi, maintenant"


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Le transfert se passe dans le sens compagnon qu'il faut prendre illustre et plein de qualités
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vers le schizophrène qui au fur et à mesure des "voyages" absorbe les qualités de la personne illustre, pas totalement virtuelle pour lui, qui l'accompagne.

Un transfert par héritage de propriétés bien différent de la notion de transfert en psychanalyse.

C'est pour cela que le schizophrène ET la personne illustre qui l'accompagne doivent être ensemble dans ces séquences imaginaires.

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Nota Bene: nous ne révélons ici que moins de 20% des techniques utilisées par Sharzad (Sheherzade, Sherzad, shéhérazade, ...) à l'attention de ceux qui sont comme elle, c'est à dire schizophrènes et qui de fait comprennent immédiatement ce qu'elle veut dire. Tout cela est dissimulé sous des contes lisibles par tous, amusants, totalement inoffensifs et agréables. Une très grande artiste dans son domaine.

NE VOUS SUICIDEZ PAS !
La nature a besoin de vous !

C'est le message le plus important de Shahrzad.
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Les histoires restent ouvertes. Vous aussi, vous pouvez réécrire sur Shahrzad, entrer dans ses contes comme un personnage virtuel et dire:
"Voilà, je suis ici, maintenant, moi aussi dans cette histoire", et la faire rebondir comme il vous plaira.

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Pour cette méthode que nous avons baptisée "Shahrzad", en mémoire de cette schizophrène de génie, très probablement aussi autiste légère, cette Princesse qui a rédigé pour elle-même les Mille et Une Nuits, parce que cet exercice lui faisait le plus grand bien, il ne faut s'inquiéter ni du style, ni des fautes de frappes, ni même des fautes d'orthographe. le plus important est d'être dans les séquences imaginaires, si possible comme acteur, de voir les scènes, et pour cela, il est préférable de se laisser guider par des jeux d'écritures automatiques. Au fur et à mesure, au fil des jours et des mois, la plume se délie seule et les mots viennent d'eux même. C'est finalement fort plaisant à faire, mais il ne faut pas en abuser. cela doit toujours rester plaisant et un vrai moment de détente. Ce n'est en rien comparable aux psychodrames.

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Hypothèse:

Surtout, ne vous blessez pas, ne vous mutilez pas , et ne pensez même pas au suicide !

Souvenez vous de Vincent, le peintre le plus cher au monde nos jours, qui s'était tranché une oreille suite aux actes perçus comme malveillants par lui,  dans la ville d'Arles de la part des normaux. C'est bien d'une lutte des espèces qu'il s'agit. Les normaux sentent depuis longtemps que certains schizos sont en mutation et ne sont plus comme eux. C'est donc une guerre sourde, mais une guerre d'extermination. Toutes les espèces font cela. Elles cherchent à éliminer les différences, comme dans un rejet, parce qu'elles ont peur et qu'elles se sentent menacées ou remises en cause par les différences.

Quel que soit votre sort, acceptez cette différence, assumez là. Apprenez à la dissimuler aux normaux; apprenez à vivre avec eux, ils sont majoritaires à 99% et plus car seule une partie des schizos est en mutation définitive, irréversible.

Demain, les "eux", les normaux,  peuvent disparaître d'un coup et c'est vous qui allez survivre, vous les "spéciaux" qui aurez muté avant. La nature fait bien les choses. Apprenez à survivre parmi les "eux". Cela ne fera que vous renforcer.

N'ayez aucune haine contre les "eux", c'est inutile!
Pensez plutôt au monde qui sera le votre sans les "eux".
Préparez vous à cela, en douceur, dans le calme, dans une grande sérénité.
A prendre cool, ce n'est qu'une hypothèse, rien qu'une hypothèse.




Expérimentations de la méthode Shahrzad:

Nous allons vous rechercher et vous mettre ici les liens sur nos expériences qui ont conduit à retrouver certains secrets des Mille et une Nuits.

Talleyrand

Documentation et articles que nous avons publiés dans ce groupe:



Autres types d'expérimentations:
Nous nous sommes aussi intéressé aux fictions pures, c'est par là que nous avons commencé.




Un Bon Forum sur la schizophrénie:



Expérimentations:

Un groupe privé pour les schizos et non schizos:

Des groupes privés exclusivement pour les schizophrènes:

Pour rejoindre ces groupes privés, il vous faudra d'abord vous faire connaitre sur le groupe Apocalypse.
Merci de votre compréhension.

Notes:
L'influence des mille et une nuits: extraits de l'article 
 
-L’Histoire des guerriers de Geoffery Chaucer :
C’est un recueil d’histoire de Canterburry qui remonte à 1380 (après
J.-C.). Ce récit fait penser à l’histoire du Cheval d’ébène et à
l’histoire de Taj-Ol-Molouk et La Princesse Donia. Le parallèle
devient évident à la fin de l’histoire, où l’on découvre une bague
magique capable de traduire la langue des oiseaux.


-L’opéra Abou Hassan de Weber :
L’histoire du Dormeur éveillé des Mille et Une Nuits a eu une
influence certaine sur cet opéra.
Au début de l’histoire, le calife Harun al-Rachid intrigue pour
emmener Abou Hassan (un pauvre homme inconscient) à son palais. Le
calife veut s’amuser à ses dépens. Il le dupe avec un ancien jeu qui
avait cours à Babel ; "Cérémonie royale". Le calife ordonne à ses
partisans de berner Abou Hassan en lui expliquant qu’il était à son
tour devenu calife. Après avoir réalisé au terme de l’histoire qu’il
est devenu la dupe d’une supercherie royale, Abou Hassan tente de se
venger du calife. La vengeance de ce dernier constitue la matière de
l’opéra de Weber. 
 
-Le Décaméron de Giovanni Boccaccio :
Cet écrivain italien a rédigé son texte vers 1350. Dans le Décaméron,
dix jeunes gens racontent chacun une histoire pendant dix jours ; puis
huit histoires pendant trois jours. Abot, le personnage principal,
trompe la femme de son ami Fronde en lui affirmant que son mari a
perdu la vie. Fronde est mis dans le caveau. Quand il se réveille,
Abot qui s’était habillé en prêtre lui fait croire qu’il est au
purgatoire. Dans cette histoire on retrouve manifestement le sujet
principal de l’histoire d’Abou Hassan. 
 
-La mégère apprivoisée de William Shakespeare :
Dans le récit intitulé La mégère apprivoisée, un aristocrate emmène un
dénommé Christophe Sly (qui n’est pas dans son état normal) à son
propre domicile. Ayant décidé de s’amuser aux dépens du personnage, il
dépense beaucoup d’argent et lui explique qu’il est en fait un
aristocrate qui vient tout juste de guérir après quinze années de
démence. Dans cette histoire, on retrouve une fois de plus le thème
d’Abou Hassan. 
 
-Les Mille et deux histoires de Shéhérazade d’Edgar Allan Poe :
En 1845, Poe publie sa première nouvelle, intitulée Les Mille et deux
histoires de Shéhérazade. Dans cette nouvelle, Shéhérazade, la célèbre
narratrice, décide de finir le récit de Sindbad le marin dont la
clairvoyance aurait, paraît-il, atteint des sommets. Choqué par le
récit des événements qui menèrent Sindbad, du bateau de fer aux
appareils de plongée et à l’imprimerie, le roi décide de faire
exécuter Shéhérazade. Elle essaye de l’apaiser en poursuivant son
histoire et en envisageant une conclusion conforme au tempérament du
roi. 
 
-L’arbre de Noël de Charles Dickens :
En 1850, Charles Dickens écrit l’arbre de Noël. On y retrouve
Shéhérazade, et la citation qui suit, calquée sur les dialogues des
Mille et Une Nuits :
"…Shéhérazade lui répond : si le roi acceptait de vivre encore deux
jours avec moi, non seulement je finirais l’histoire, mais aussi je
commencerais un autre récit pour le calmer et ainsi nous pourrions
tous vivre en paix." 
 
-Chimera de John Barth :
En 1972, cet écrivain américain écrit Chimera.
Ce récit, écrit par l’américain John Barth en 1972, contient trois
histoires construites autour de la relation qu’entretiennent
Shéhérazade, Doniazade, et le roi. En 1991, il commença l’écriture
d’une œuvre qui est une parfaite imitation des Mille et Une Nuits,
intitulée Le dernier voyage d’un marin.


-Les sept nuits de Jorge Luis Borges :
Le célèbre écrivain et auteur de nouvelles, se dit lui-même redevable
aux histoires qu’il a découvertes et lues dans Les Mille et Une Nuits.
C’était un admirateur de la traduction de Breton et en 1935, il
écrivit un article à propos de cette version. Il composa également un
discours au sujet des contes de Shéhérazade, et l’intitula Les sept
nuits. 
 
-Les jours et les nuits arabes de Najib Mahfouz :
Shéhérazade reste le sujet de ce livre écrit par l’auteur en 1982. Les
événements des sept premières nuits du monarque y sont relatés. Les
personnages dont il est question dans le récit de Mahfouz habitent
tous une seule et même ville. Il s’agit d’hommes du Moyen Age, pour
certains des rois, tous cruels et sanguinaires, que l’écrivain se
plaît à comparer avec ses contemporains. 
 
-Les cauchemars arabes de Robert Irwin :
Publiés en 1983, il s’agit des récits exaltants d’un maître religieux,
personnage des Mille et Une Nuits. Les histoires se situent en 1486 au
Caire, à l’époque des Mameluks (Mamelouks). Le narrateur, Yule, est un
égyptien qui raconte sa relation avec Saint François mais également,
avec "les cauchemars arabes". 
 
-Mary Zimmerman :
En 1992, elle écrit une pièce de théâtre au sujet des Mille et Une
Nuits, pour la compagnie théâtrale de Chicago qui à l’époque, suscita
l’admiration de tous. 
 
-Quand les rêves voyagent de Githa Hariharan :
Ecrivain féministe indienne, célèbre réformiste, elle a obtenu en 1993
le prix national de l’Inde pour son premier livre, et en 1999 pour
Quand les rêves voyagent, qui raconte ce qu’il advint quand
Shéhérazade termina ses récits. 
 
-Les nuits arabes de David Ives :
Dramaturge américain, il présente en l’an 2000, Les nuits arabes.
L’histoire raconte les pérégrinations d’un commençant américain à la
recherche de son sosie, dans un magasin de cadeau arabe. Cette pièce a
été publiée dans un livre intitulé la vie des saints.

L’impact des Mille et Une Nuits sur la musique :
-La flûte enchantée de Mozart :
En1791, la flûte enchantée, célèbre opéra de Mozart, est présentée
pour la première fois à Vienne.