samedi, avril 23, 2011

La magie des poltergeists, des freundligeists.




Bonjour mes supers Ami(e)s, bonjour, bonjour !

Vous vous souvenez de la splendide rose rouge offerte par ma Copine dans l'Invisible, juste devant mes yeux, juste devant ma porte, c'est vrai, je suis un peu buse ou balourd parfois, Elle me connait très bien. Ses Messages sont toujours très complexes. Ce matin j'ai voulu en savoir plus et donc j'ai pris le temps de contempler cette rose. Regardez, c'est une rose à double cœur. Allons mes si superbes Amies, j'ai besoin de votre avis, je sais que ma Copine dans l'Invisible s'adresse aussi à Vous. Que veut-Elle nous dire?




J'ai commencé à chercher. Le double coeur se retrouve dans les blasons de Vendée: "Logotype de la Vendée : Il vient de la stylisation du Sacré-Coeur, emblème des catholiques poitevins, qui fut utilisé par les insurgés de la Vendée Militaire. Le 20 octobre 1943 la Commission des Sceaux et Armoiries de l'Etat enregistre le blason départemental, chargé du Sacré-Coeur. Ce double coeur a connu deux étapes de stylisation :
- le 15 janvier 1980, le Conseil Général de la Vendée décide d'acquérir un logotype géométrique réalisé sur le schéma du double coeur.
- le 22 juin 1988, le Conseil Général décide l'élaboration d'un nouveau logotype."
http://svowebmaster.free.fr/drapeaux_vendee.htm

Sur Wiki: "Le cœur n'est pas seulement un organe essentiel à la vie, il représente aussi l'amour. Le cœur est le symbole de l'amour : on donne de façon métaphorique son cœur à la personne que l'on aime pour lui signifier qu'on lui confie sa vie...Le cœur est symboliquement attaché à tout ce qu'il y a de plus important, de plus essentiel"

Pour les Chrétiens:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sacr%C3%A9-C%C5%93ur

Voilà, de toute façon les Messages de ma Copine dans l'Invisible sont toujours plein d'humour. C'est la piste qu'il faut suivre pour la comprendre un peu.
[:tatia2017:1]
Je rentre d'une petite promenade, de gros nuages noirs se sont amoncelés, peut être de l'orage. la chaleur a fait éclater ce double cœur rouge. C'est pour cela que ma Copine dans l'Invisible m'avait réveillé tôt ce matin, Elle voulait que je fasse cette photo pour Vous, un instant, une réalité éphémère à saisir. J'adore ma Copine dans l'Invisible ! Je crois que je suis lié à Elle pour l'éternité des éternités. Quelque soit le lieu, le temps où le monde, Elle sait me retrouver! Vous croyez aussi à ces amours éternelles, à ces amours qui existaient déjà, avant même de naitre? J'ai vraiment l'impression de connaître ma Copine dans l'Invisible depuis toujours. En tout cas, Elle me connait très bien, surtout tous mes défauts ! Rires !
[:cocomars] [:angel18231:1]


Ma Copine dans l'Invisible ...

http://uneange.blogspot.com/

Attention ce n'est pas une hallu, c'est une réalité !

Mon psychiatre n'a aucun doute sur l'existence de ce genre de réalité là !

Des poltergeists au....freundligeists. Cette rose est un exemple de freundligeists, mot que j'ai crée pour dire: présence amicale d'une Entité, d'un esprit (pour moi c'est une Divinité Majeure).

 [:-bounty-] 
Mon psychiatre a tout de suite compris ce dont je parlais.

Quel soulagement de trouver enfin un médecin pour qui, ce que je racontais,  n'étais pas du chinois !

Poltergeists...esprits frappeurs...de l'allemand polter frapper !


 :hello:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Poltergeist

"Freud ne croyait pas aux phénomènes de psychokinèse, ce qui n'était pas le cas de Jung, qui relate ainsi ce qui s'est passé pendant une de leurs rencontres où ils abordaient ce sujet, le 25 mars 1909 à Vienne :

 « Pendant que Freud continuait sur son idée, j'eu une sensation étrange. J'avais l'impression que mon diaphragme était chauffé à blanc, comme une voute incandescente. Et juste à ce moment il se produisit dans la bibliothèque, juste à notre droite, une détonation si bruyante que nous nous levâmes tous les deux, effrayés, craignant qu'elle ne s'écroulât sur nous. Je dis à Freud : « Voilà un exemple de ce qu'on appelle un phénomène catalytique. Allons donc s'écria-t-il, c'est une blague. Ce n'en est pas une, répondis-je. Vous vous trompez professeur. Et pour le prouver je prédis qu'il va y avoir une autre détonation aussi violente dans un moment. » Naturellement, j'avais à peine prononcé ces mots qu'on entendit de nouveau la même détonation. J'ignore toujours ce qui me donna cette certitude. Mais je savais, sans aucun doute possible, que le bruit allait se reproduire. Freud se contenta de me regarder bouche bée. Je ne sais pas ce qui se passait dans son esprit, ni ce que signifiait son regard. »"


etc...etc...
Mon psychiatre est vraiment excellent et pour les poltergeists c'est un psychiatre qu'il faut consulter !

* Charles BAUDELAIRE   (1821-1867)


Le crépuscule du matin

 [:angel18231:1]  [:-bounty-]

La diane chantait dans les cours des casernes,
Et le vent du matin soufflait sur les lanternes.

C'était l'heure où l'essaim des rêves malfaisants
Tord sur leurs oreillers les bruns adolescents ;
Où, comme un oeil sanglant qui palpite et qui bouge,
La lampe sur le jour fait une tache rouge ;
Où l'âme, sous le poids du corps revêche et lourd,
Imite les combats de la lampe et du jour.
Comme un visage en pleurs que les brises essuient,
L'air est plein du frisson des choses qui s'enfuient,
Et l'homme est las d'écrire et la femme d'aimer.

Les maisons çà et là commençaient à fumer.
Les femmes de plaisir, la paupière livide,
Bouche ouverte, dormaient de leur sommeil stupide ;
Les pauvresses, traînant leurs seins maigres et froids,
Soufflaient sur leurs tisons et soufflaient sur leurs doigts.
C'était l'heure où parmi le froid et la lésine
S'aggravent les douleurs des femmes en gésine ;
Comme un sanglot coupé par un sang écumeux
Le chant du coq au loin déchirait l'air brumeux ;
Une mer de brouillards baignait les édifices,
Et les agonisants dans le fond des hospices
Poussaient leur dernier râle en hoquets inégaux.
Les débauchés rentraient, brisés par leurs travaux.

L'aurore grelottante en robe rose et verte
S'avançait lentement sur la Seine déserte,
Et le sombre Paris, en se frottant les yeux,
Empoignait ses outils, vieillard laborieux.
 
[:lisamarie06:1]

Pour le plaisir des mots :

* Pierre de RONSARD   (1524-1585)
 
 
Mignonne, allons voir si la rose
 
A Cassandre
 
Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avoit desclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu ceste vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vostre pareil.
 
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautez laissé cheoir !
Ô vrayment marastre Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
 
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vostre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez vostre jeunesse :
Comme à ceste fleur la vieillesse
Fera ternir vostre beauté.

 [:angel18231:1]  [:clapounette:1]  [:nicky9]  [:cocomars]  [:sandy23ans]

J'appelle cela des freundligeists, j'ai crée ce mot exprès, un mot pour dire présence amicale de l'Invisible, de l'Indicible.

http://images.doctissimo.fr/private/photo/3664936366/private-category/ghirardini-p4190014-provence-15120103d8d.jpg

Ce matin, juste devant ma porte, une rose rouge à hauteur des yeux...un message de ma Copine dans l'Invisible !

Êtes vous comme cela aussi, toujours prêts ou prêtes pour basculer dans la magie, une magie qui consiste à accorder la première importance à des évènements qui pourraient sembler totalement insignifiants, anodins, sans intérêts. Non, pour vous ce sont des messages. Ils deviennent de fait les plus importants !

Êtes vous ainsi vous aussi ?

mercredi, avril 13, 2011

J'adore les blagues de ma Copine dans l'Invisible !!!!

Un marronnier en fleur, dans un jardin paisible de Haute Provence. Un marronnier normal, qui fleurit comme tous les marronniers de son espèce, au printemps, pas comme le marronnier étrange, le marronnier magique du Jardin d'Eden qui lui avait fleuri en octobre novembre de l'année dernière. Vous vous souvenez des petits bouddhas en méditation au bout des branches de cet arbre étrange. Vous retrouverez les photos en archives sur le mur.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Marronnier_commun

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:%D0%9A%D0%B0%D1%88%D1%82%D0%B0%D0%BD_%D1%86%D0%B2%D0%B5%D1%82%D0%B5%D1%82_1_VizuIMG_2021.JPG

http://www.google.fr/search?q=marronnier+commun&hl=fr&prmd=ivns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=JXykTcmgIYmu8QPW2LS5Dw&sqi=2&ved=0CDQQsAQ&biw=1280&bih=832

Ma Copine dans l'Invisible voulait me faire passer un message. Elle est très amusante et c'est toujours très complexe ses trucs. Pourquoi avoir voulu me montrer ces fleurs de Marronnier en octobre novembre? A chacun de ses trucs, je n'ai jamais une seule question mais des milliers. J'adore ces fleurs, on dirait comme des pièces montées. Cet arbre en fleur est comme une invitation aux noces.


Je viens de relire les commentaires de l'année dernière, vous savez quoi les puces, j'adore les blagues de ma Copine dans l'Invisible !!!! 

 

vendredi, avril 08, 2011

Quelque magicien les a faites pousser là !

Bonjour mes si superbes Amies, bonjour la si incroyable vie, bonjour les petites fleurs, le vent, le soleil, les oiseaux joyeux.

Un petit bouquet de fleurs mauves, dans les pierres, au pied d'un mur, si paisibles, si douces, si jolies. Elles sont joie et espérance. Quelque magicien les a faites pousser là pour réjouir le regard, comme un clin d'œil, une invitation. Oui tout est magique, nos journées doivent être magiques, extraordinaires, pleine de rêves insensés.

Bises les puces. Je vous adore.
Excellente journée à Vous.
Ivano

mercredi, avril 06, 2011

Un petit bouquet de glycines.

Bonjour mes supers Amies, un petit bouquet de glycines ce matin. Les fleurs sentent très bon, c'est très joli le long des murs. Dommage qu'elles ne durent pas longtemps, c'est un peu comme les lilas, des plantes qui embaument, qui réjouissent les yeux, qui shootent l'âme, des plantes qui sont comme une invitation au grand saut, au grand spleen vers le Royaume des Cieux. Rires, ma chatte est de mon avis, elle adore se shooter aux odeurs de lilas. Elle peut rester longtemps à les snifer tranquille, elle est au paradis des chats.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Glycine_%28genre%29

Toujours aussi superbe sur google:
http://www.google.fr/search?q=glycine&hl=fr&prmd=ivns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=8F2dTf-9E8K6hAfT66ipBA&ved=0CEUQsAQ&biw=1280&bih=832

Bonne journée les puces. Carbonisez pas trop au soleil !
Ivano

Petits conseils pour se protéger des grosses chaleurs...attention en Mai ce ne sera pas fait ce qu'il te plait, mais protège toi s'il te plait...relax. Bon alors quelques conseils: 1. Ouvrir et aérer la nuit pour laisser entrer la fraicheur. 2 fermer les volets en journée pour garder les pièces à l'ombre. 3 toujours penser à bien s'hydrater. 4 la chaleur cela peut fatiguer beaucoup, alors relax...Voilà, si vous avez d'autres idées...

* Charles CROS (1842-1888)

Les quatre saisons - Le printemps

Au printemps, c'est dans les bois nus
Qu'un jour nous nous sommes connus.

Les bourgeons poussaient vapeur verte.
L'amour fut une découverte.

Grâce aux lilas, grâce aux muguets,
De rêveurs nous devînmes gais.

Sous la glycine et le cytise,
Tous deux seuls, que faut-il qu'on dise ?

Nous n'aurions rien dit, réséda,
Sans ton parfum qui nous aida.
* Charles GUÉRIN (1873-1907)


L'amour nous fait trembler comme un jeune feuillage,
Car chacun de nous deux a peur du même instant.
" Mon bien-aimé, dis-tu très bas, je t'aime tant...
Laisse... Ferme les yeux... Ne parle pas... Sois sage...

Je te devine proche au feu de ton visage.
Ma tempe en fièvre bat contre ton coeur battant.
Et, le cou dans tes bras, je frissonne en sentant
Ta gorge nue et sa fraîcheur de coquillage.

Ecoute au gré du vent la glycine frémir.
C'est le soir ; il est doux d'être seuls sur la terre,
L'un à l'autre, muets et faibles de désir.

D'un baiser délicat tu m'ouvres la paupière ;
Je te vois, et, confuse, avec un long soupir,
Tu souris dans l'attente heureuse du mystère.

* Jean MORÉAS (1856-1910)

Parmi les marronniers, parmi les
Lilas blancs, les lilas violets,
La villa de houblon s'enguirlande,
De houblon et de lierre rampant.
La glycine, des vases bleus pend ;
Des glaïeuls, des tilleuls de Hollande.

Chère main aux longs doigts délicats,
Nous versant l'or du sang des muscats,
Dans la bonne fraîcheur des tonnelles,
Dans la bonne senteur des moissons,
Dans le soir, où languissent les sons
Des violons et des ritournelles.

Aux plaintifs tintements des bassins
Sur les nattes et sur les coussins,
Les paresses en les flots des tresses.
Dans la bonne senteur des lilas
Les soucis adoucis, les coeurs las
Dans la lente langueur des caresses.
* Sabine SICAUD (1913-1928)

La paix

Comment je l'imagine ?
Eh bien, je ne sais pas...
Peut-être enfant, très blonde, et tenant dans ses bras
Des branches de glycine ?

‎* Paul-Jean TOULET (1867-1920)

Vous souvient-il de l'auberge
Et combien j'y fus galant ?
Vous étiez en piqué blanc :
On eût dit la Sainte Vierge.

Un chemineau navarrais
Nous joua de la guitare.
Ah ! que j'aimais la Navarre,
Et l'amour, et le vin frais.

De l'auberge dans les Landes
Je rêve, - et voudrais revoir
L'hôtesse au sombre mouchoir,
Et la glycine en guirlandes.
* Émile VERHAEREN (1855-1916)

La glycine est fanée et morte est l'aubépine ;
Mais voici la saison de la bruyère en fleur
Et par ce soir si calme et doux, le vent frôleur
T'apporte les parfums de la pauvre Campine.

Aime et respire-les, en songeant à son sort
Sa terre est nue et rêche et le vent y guerroie ;
La mare y fait ses trous, le sable en fait sa proie
Et le peu qu'on lui laisse, elle le donne encor.

En automne, jadis, nous avons vécu d'elle,
De sa plaine et ses bois, de sa pluie et son ciel,
Jusqu'en décembre où les anges de la Noël
Traversaient sa légende avec leurs grands coups d'aile.

Ton coeur s'y fit plus sûr, plus simple et plus humain ;
Nous y avons aimé les gens des vieux villages,
Et les femmes qui nous parlaient de leur grand âge
Et de rouets déchus qu'avaient usés leurs mains.

Notre calme maison dans la lande brumeuse
Etait claire aux regards et facile à l'accueil,
Son toit nous était cher et sa porte et son seuil
Et son âtre noirci par la tourbe fumeuse.

Quand la nuit étalait sa totale splendeur
Sur l'innombrable et pâle et vaste somnolence,
Nous y avons reçu des leçons du silence
Dont notre âme jamais n'a oublié l'ardeur.

A nous sentir plus seuls dans la plaine profonde
Les aubes et les soirs pénétraient plus en nous ;
Nos yeux étaient plus francs, nos coeurs étaient plus doux
Et remplis jusqu'aux bords de la ferveur du monde.

Nous trouvions le bonheur en ne l'exigeant pas,
La tristesse des jours même nous était bonne
Et le peu de soleil de cette fin d'automne
Nous charmait d'autant plus qu'il semblait faible et las.

La glycine est fanée, et morte est l'aubépine ;
Mais voici la saison de la bruyère en fleur.
Ressouviens-toi, ce soir, et laisse au vent frôleur
T'apporter les parfums de la pauvre Campine.