La technique qui consiste à utiliser un compagnon virtuel pour des voyages dans des séquences imaginaires, de préférence une âme illustre en qui le schizophrène a totale confiance, relève plus d'une sorte de chamanisme primitif, simple à faire, sans risques si les voyages sont beaux. les résultats sont vraiment spectaculaires et pas seulement sur le plan mental.
Dans le cas de Babylon et de ses voyages avec Shahrzad, Babylon a perdu plus de 25 kg en quelques mois, et cela a été constaté par son psychiatre qui effectue une pesée à chaque visite. Il serait bien pour aider les schizophrènes que des psychiatres se penchent sur cette technique simple décrite par Dante Alighieri avec précision. Il s'est inspiré de Virgile (Enéide Chant VI) mais il s'agit d'une technique probablement bien plus ancienne. Elle semble sans aucun risque si les séquences imaginaires sont belles. Le schizophrène ET son compagnon virtuel de voyage doivent impérativement "ETRE DANS" les séquences. Écrire les séquences les atténue et donc limite les risques.
Oui, il faut toujours des réserves et de la prudence. De plus le suivi régulier par un psychiatre est indispensable. Les séquences imaginaires peuvent être interrompues, reprises, etc... Ce n'est que du virtuel, de l'imaginaire, à développer dans ce qui est agréable et confortable pour le schizophrène. Le compagnon ou la compagne "virtuels" qui sont DANS les séquences ne sont pas totalement virtuels pour le schizophrène. Dans cette technique ils doivent être des conseillers, des guides, des modérateurs. Cela semble très simple et vraiment très efficace dans certains cas
de schizophrénie, lesquels, pourquoi, comment ? C'est affaire des médecins psychiatres de le vérifier et de l'établir si cette question les intéresse.
VOUS COMPRENEZ TOUT DE SUITE QU'IL NE FAUT EN AUCUN CAS QUE LE SCHIZO S'IDENTIFIE A SON ACCOMPAGNANT. LES DEUX DOIVENT RESTER BIEN DISTINCTS !
Dans cette technique, le schizophrène doit toujours avoir conscience que la personne illustre "virtuelle" qui l'accompagne ce n'est pas lui, en rien. C'est juste un guide, une aide, un conseil, un ami tel que parfaitement décrit par Dante. L'héritage des propriétés se fait seul, par absorption "au contact", par des mises en situations virtuelles toujours confortables et plaisantes.
En aucun cas, le schizophrène ne doit jouer le rôle de l'accompagnant virtuel. Au contraire, il doit tout faire pour lui donner un rôle, une "existence" bien différenciée et indépendante de la sienne. C'est la seule règle de base, incontournable, de ce jeu. Ce que je décris n'a absolument rien à voir avec un psychodrame.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychodrame