Je sens une similitude entre le cas de Van gogh et ses probables troubles dans les séquences des rêves et ce que je vis. Intéressante votre idée de spatialité. Moi je trouve qu'il n'est pas totalement "présent".
« Nous sommes faits de la même substance que nos rêves,
et notre petite vie est toute ceinte de sommeil. »
(Prospero de Shakespeare)
Il n'était pas totalement en ce monde. Je ressens cela aussi, le fait de ne pas être totalement éveillé, de continuer à dormir un peu et à rêver un peu, faute de l'avoir fait correctement la nuit.
"Les rêves se perdent peu à peu dans notre état de veille, et il est impossible de dire où commence l'un, ou cesse l'autre"
(Georg Christoph Lichtenberg)
Le sommeil paradoxal correspond à la dernière phase (cinquième phase) d'un cycle du sommeil.
Lors d'une nuit 4 à 5 cycles du sommeil peuvent se suivre.
Le cycle de sommeil est d'une durée d'environ 90 minutes. Et chaque cycle se compose de cinq phases distinctes, plus ou moins longues. Les quatre premières phases correspondent au « sommeil à ondes lentes », le SOL.
Au contraire, lors de la dernière phase, la cinquième de chaque cycle, l'activité électrique du cerveau et des yeux est très importante (d'où le terme anglais REM pour rapid eye movement, MOR « mouvement oculaire rapide »). L'activité électrique du cerveau est proche de celle de l'éveil, d'où l'expression "sommeil paradoxal".
Rien de tel que la vie au grand air. Sans cela, Van Gogh se serait suicidé bien plus tôt hélas, c'est en tout cas fortement probable. La lumière soignait ses troubles du sommeil et il la recherchait.